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DU GISEMENT ET DE L'EXPLOITATION
DE L'OR EN CALIFORNIE.
trouve dans le redressement de couches de molasses contre les chaînons inférieurs de la montagne. Ces couches redressées peuvent bien s'observer à l'est de Knights-Ferry, près de Dent-Ville, à Two-Miles-Bar (fig. 6). Formées de grès, de conglomérats, de marnes, elles sont re-
tout le versant occidental de la Nevada, à en juger par la continuité des lambeaux que l'on trouve du sud au nord de la chaîne; mais depuis sa formation, il a été ravagé par des érosions violentes qui l'ont fait disparaître sur de très grandes surfaces. Cette destruction a été active, surtout
levées de 10 à 15° à l'horizon, reposant sur des strates
dans le sud de la chaîne, sur les plateaux élevés et dé-
presque verticales de schistes anciens et recouvertes par le diluvium sur lequel s'est étendue une nappe basaltique. Ces couches ne sont pas aurifères. Elles contiennent quelques débris végétaux mal carbonisés, mais je n'y ai pas trouvé de fossiles : leur âge ne peut donc pas être exactement déterminé; d'après leur composition minéralogique, on ne peut les faire remonter au delà des terrains tertiaires. Le soulèvement de la Névacla serait donc postérieur à ces terrains. Nous allons voir, en effet, d'après les caractères du diluvium, que ce soulèvement a dû se produire pendant l'une des périodes les plus récentes de l'époque quaternaire.
couverts. Aux environs de Mariposa, par exemple, la formation n'est représentée que par quelques atterrissements accumulés le long du thalweg des dépressions du terrain ; dans les vallées intérieures ou Clans quelques bassins naturels, comme ceux des environs de Sonora et Columbia, on trouve
Terrain diluvien. - Le terrain diluvien a une grande importance en Californie, car partout dans ce terrain on a
en même temps sur les flancs de la Nevada à de plus grandes hauteurs. Pris dans leur ensemble, ils se présentent comme une série de terrasses horizontales échelonnées les unes au-
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trouvé de l'or. Il comprend deux périodes
Pendant la première, antérieure à l'apparition des basaltes, il s'est déposé au milieu d'eaux assez peu agitées des couches plus ou moins régulièrement stratifiées, de sables,
d'argiles, de caillons roulés, que l'on trouve portées aujourd'hui à une très-grande hauteur sur les flancs de la Névad.a.
Pendant la seconde, postérieure aux basaltes, de violents
courants d'eau entraînèrent les matériaux des premières couches détritiques accumulant des dépôts confus de sables
et de galets clans le fond des vallées, et principalement à leur embouchure, dans la plaine centrale, des fleuves du Sacramento et du San-Joaquin, où elles déversent toutes leurs eaux. Le terrain diluvien ancien s'est probablement étendu sur
bien encore quelques dépôts plus étendus ayant de 5 à 20 kilomètres quarrés de superficie, et de 2 à 20 mètres d'épaisseur ; mais ces dépôts sont toujours circonscrits aux dépressions du sol qui ont assuré leur conservation.
A mesure que l'on s'avance vers le nord, ces dépôts prennent plus de puissance et plus d'étendue ; ils s'élèvent
dessus des autres, depuis le niveau de la plaine intérieure jusqu'à une hauteur de 9.000 et 2.500 mètres au-dessus de la mer. Ces plateaux de graviers ont été recoupés par les vallées d'érosion creusées dans la roche sous-jacente à à et 5oo mètres de profondeur; ils viennent aussi affleurer en couronnement sur le haut des pentes de ces vallées. L'épaisseur de ces dépôts détritiques, mesurée sur le talus de ces grandes tranchées naturelles, varie de 20 à 5o mètres ; dans l'intérieur des plateaux, cette épaisseur est inconnue. En certains lieux, d'après la configuration du sol, on ne peut guère l'estimer à moins de 100 mètres. Ainsi que je l'ai déjà dit, tout ce terrain renferme de l'or. Cette formation diluvienne ne se présente pas comme nu dépôt homogène répandu par une cause unique sur toute l'étendue de la contrée; elle offre au contraire tous les ca-