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YABRICATION DU COKE
EN BELGIQUE ET E N reussE.
l'eau est refoulée par un procédé quelconque. La première méthode est employée presque partout, car la seconde demande une installation plus difficile, et plus de temps. Il
comparaison. Nous n'avons pu en effet contrôler assez exactement les rendements de tous les appareils, et les qualités
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coûte toutefois moins de main-d'oeuvre. Dans les deux cas
faut avoir soin de ne verser que la quantité d'eau nécessaire pour éteindre, car le coke absorberait l'excès avec avidité et ne lui permettrait pas de se vaporiser à l'air libre. Il en résulterait que sur les locomotives on emporterait un poids inutile et que, dans les fours à cuve le combustible se délitant par l'évaporation de l'eau se réduirait en poussière. De cette façon la circulation des gaz serait gênée et la hauteur de la zone de réduction diminuée. Fours à parois et à sole chauffées. - Nous avons eu occasion de voir dans les environs de Charleroi un grand nombre de fours à parois et à sole chauffées. Les premiers essais
que l'on tenta pour fabriquer du coke avec des houilles demi-grasses ou maigres du bassin, datent de 1842, époque
à laquelle M. Brunfaut eut le premier l'idée de demander la chaleur, initiale nécessaire au chauffage de la sole par des gaz perdus. Après lui vinrent MM. Lambert et Dupret qui imaginèrent île faire passer les gaz d'un four dans un autre, idée appliquée plus tard d'une manière plus simple par M. Fromont. A leur suite un grand nombre d'inventeurs prirent des brevets pour des applications plus ou moins heureuses des idées de leurs prédécesseurs. Ne considérant que l'état actuel de la fabrication de coke, nous laisserons complétement de côté un grand nombre de fours qui n'existent plus guère dans le pays qu'a l'état de ruines, ou qui sont destinés du moins à disparaître prochainement.
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de coke sont du reste trop variables avec les provenances des houilles pour qu'on puisse établir facilement une com. paraison entre les résultats obtenus.
Fours à une porte de forme ovale. - Les fours à, une porte de forme ovale ont disparu depuis longtemps dans le bassin de Charleroi. Nous n'en avons vu non plus aucun échantillon dans les environs de Mons, où on les a généralement remplacés dans ces dernières années par les fours à
une porte sans circulation des gaz, ou à parois et sole chauffées, ou par les fours à deux portes, suivant que la houille employée est plus ou moins grasse. Nous n'en avons
pu observer qu'un système à la fosse du Prinz Président, près Bochum, en Westphalie où ils sont faits dans le but tout particulier de fabriquer du coke assez léger pour pouvoir être employé dans les hauts fourneaux concurremment avec du charbon de bois. Leur construction n'offre rien de particulier. La charge est de G quintaux et se répand sur une hauteur de 15 centimètres. La durée de la cuisson est de 8 heures. Le rendement est de Go p. 100. Le coke fabriqué revient à 18 francs la tonne. il est à remarquer que l'on ne doit pas dans ces fours faire le chargement immédiate-
ment après le défournement. Si on le faisait, comme la houille employée est très-grasse, il se produirait un dégagement rapide de gaz qui bouleverserait la masse de char, bon et le coke obtenu serait tout à fait friable c'est-à-dire très-mauvais pour l'usage auquel il est destiné. On attend
Nous ne nous appliquerons à décrire que ceux que l'on
généralement 5/4 d'heure avant de jeter une nouvelle
peut considérer comme des types des systèmes actuellement employés. Nous devons déclarer d'avance que les renseignements en chiffres que nous donnerons sur la valeur de chacun d'eux ne peuvent être considérés comme des bases sérieuses de
charge. La partie supérieure du gâteau de coke obtenu dans
ces fours est à, l'état de grésillon, ce qui tient à ce que la chaleur qui s'est conservée à la voûte distille trop rapidement, au début de l'opération, la tranche supérieure de la houille,