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NOTICE
laborateurs, comme celui de l'illustre Cassini au premier « monument des sciences géodésiques (5). » Ceux qui ont concouru" à une oeuvre importante, quelque faible qu'ait été leur participation, possèdent rarement le don d'en parler avec une complète impartialité ; j'éviterai donc d'émettre mon appréciation personnelle sur la part du travail dont l'honneur revient à Dufrénoy, dans la crainte qu'elle ne paraisse suspecte au lecteur ; et je préfère transcrire ici l'opinion d'un juge à la fois impartial et compétent à tous égards, M. .le vicomte d'Archiac, aujourd'hui
membre de l'Institut Cl. « La chaîne des Pyrénées, disait-il, étudiée d'abord par Ramond, Palassou et de Charpentier, était assez connue minéralogiquement et pétrographiquement, t' est-à-dire,
te sous le rapport des roches et des minéraux qui les « constituent ou qu'elles renferment accidentellement, mais
ce géologiquement, ou sous celui des relations stratigraphiques et de l'âge de ces roches, il restait à peu près « tout à faire. Dès 185o, Dufrénoy avait accompli cette partie de sa tâche, il était parvenu à jeter une vive lumière sur ce chaos, résultat de nombreuses et fréquentes dislocations. Les rapports naturels des couches, interver« tis ou masqués, leurs caractères minéralogiques, modifiés
ou complètement changés, l'absence, la rareté ou le mauvais état des débris organiques, l'enchevêtrement des produits ignés et sédimentaires, tout concourait à entra« ver le travail du géologue occupé sans cesse à rétablir la
pagination première de tous ces feuillets déplacés et « brouillés du livre de la nature. » « Notre confrère réussit néanmoins à tracer avec une grande sûreté de coup d'il, dans cette vaste chaîne,
SUR M. bUFRÉNOY.
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ic annule dans les plaines qui la bordent au nord et au sud, ct le limites respectives de roches primaire Ott « du terrain de transition; du grès bigarré, cleS formations « jurassique, crétacée et tertiaire. Il étudia de tente les « roches anciennes du centre dé la Fraudé èt de la Bretagne « ainsi que les dépôts Secondaires qui les Circonscrivent et les e sédiments tertiaires qui oc,Cupent en général les grandes « dépressions placées entre ces divers massifs; Js
Les résultats des observations faites pendant les ettplôrations dont je viens de rendre cempte Ont été lé sujet de nombreux mémoires que nous trouvons insérés, soit dans les Annales des Mines, soit dans lé Pulletin de la Sodiété géologique de France, soit dans les Comptes rendus de l' Aeadémie des sciences,- enfin dans les volUnie de l'eXplication de la carte géologique de la France.
Nous parlerons séparément de ces dernier. Sans nous préoccuper ici de l'ordre Chronologique de ces mémoires, mais adoptant l'ordre de supdrpoSition des formations, nous citerons d'abord comme parlant des terrains cristallins, un ménacire intitulé : ConSidératiOns gêné-
raies sur le plateau central de la France et partiCulière-tent sur les terrtiiftS secondaires qui recouvrent les pentes méridionales du massif primitif qui le compose, dont les tris
premières parties (5) traitent d'abord de /a masse granitique puis du terrain houiller et du trias superposés aux roches cristallines.
Dans quatre ttiéttioire§ (") pebtie dé: 183!)
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Cl Annales des mines, 9.` série, tomes Ili et IV. (55) Mémoire sur l'âge et la composition dés terraig§ de transition dans l'ouest de la France. (Comptes rendus de l'Académie des sciences, tome VIII, 1859.)
(5) De Senarmont. Discours prononcé le sa mars 1857. Notice sur la vie et les travaux de P. A Dufrénoy, lue à la Société géologique de France en mai 1860.
Observations sur l'existence du terrain dévonien en Bretagne, (Bulletin de la Société géologique, tome XI, /839,840.) Sur le terrain des environs de Sablé. (ibid., tome X1I, Sur le calcaire silurien de Chaufour. (Ibid., tome XII, z
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1841.)