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TRAVAUX DE SAUVETAGE.
CATASTROPHE DES MINES DE LALLE (GARD).
Les réparations furent immédiatement commencées, et l'un des guidages nais en état de service dans la journée du
Un autre puits est commencé en E, sur la même couche pour donner passage dans la partie de cette couche où se
s 5 octobre. Le second guidage le fut peu de
trouvaient plusieurs chantiers, mais il est le lendemain
dimanche
remplacé par une descenderie E' à cause des dangers qu'a présentés le creusement du puits E. Terminée au bout de quelques jours cette descenderie nous a été très- utile ; elle nous a donné un accès facile et sûr pour pénétrer dans les niveaux émergés et a contribué à l'aérage. Un autre puits I est entrepris dans le grès qui forme le toit de la grande couche n° 2 pour donner une entrée dans les travaux de la partie nord des couches n° i et n° 2 trèsrapprochées en ce point. Ce puits aura 25 mètres de profondeur jusqu'au mur de la couche n° Comme ce travail sera nécessairement très-long (il faut foncer à la poudre jusqu'à 18 mètres de profondeur), nous faisons pratiquer à côté un trou de sonde pour arriver plus rapidement à communiquer avec les victimes s'il y en a
jours après, et l'épuisement se fit à
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octobre est rapidement conduit par M. Dupriez,
ingénieur aux mines de Molières. L'avancement dans du grès houiller est de 15 à 20 centimètres par heure environ. Une fendue N est ouverte dans le$ ançiens travaux de la Grande -CouChe n°1; elle est aussi destinée à fournir une nouvelle issue pour visiter les travaux et les aérer au fur et à mesure que les eaux baisseront. Il faut s'attendre à trouver des éboulements dans la mine, et se mettre en mesure de pénétrer par plusieurs points à la fois.
Dès le premier jour notre attention s'est portée sur les moyens d'épuisement. Le it octobre à 11 heures du soir le niveau de l'eau dans le puits Sainte-Hortense était de 2 2,20. C'était le seul puits en état de fonctionner, et l'épuisement
2
bennes
te1:1411L
une
moyenne de 15 hectolitres.
Le puits incliné de Saint-Henry était malheureusement
en réparation ; en temps ordinaire il aurait fallu 15 à 2o jours pour remonter la machine, poser les câbles et mettre en train. Ce travail a été fait en quatre jours; le mardi
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octobre l'épuisement a commencé et n'a plus été
interrompu.
Il y a eu seulement quelques arrêts momentanés, nécessités par des accidents (). L'ensemble de ces travaux est conduit avec tonte la célérité et toutes les précautions désirables. Les mineurs travaillant aux puits ou fendues menés du jour, sont attachés avec des cordes dans la crainte que le terrain ne s'effondre sous eux à çause des éboulements qui ont pu se produire a
dans cette partie de la mine. Ce sondage commencé le mercredi
1
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l'intérieur.
le trou de, sonde arrive à la mètres, dans une crevasse qui eninmu,
Dàtis la nuit du p au_ profondeur de
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t'igue avec les travatg souterrains de la couche fr2, le Mr cher traversé est tout fendillé. L'air qui s'échappe par le tett do sonde ses très-mauya.is, On appelle, on agite inutilement une sonnette euspençlue par un cordon. En pénétrant plus tard dans cette partie de la mine on a reeefillu qu'elle avait eté totalement submergée et que l'air comprimé s'était échappé par les fissures du toit. Le puits foncé à côté du trou de sonde ne peut plus
dès lors être considéré comme un travail de sanyet4ge, mais il est continué pour donner un moyen d'aérage, et
commença aussitôt par deux bennes de 25 hectolitres.
d'accès dans les travaux.
Le puits Terrèt avait eu ses guidages endommagés lors de l'événement ; la benne était restée accrochée en route, des bois avaient été soulevés par les eaux.
(*) Les réparations du matériel ont été confiées dès le principe à M. Chavigny, ingénieur de la compagnie des forges ; cette partie du service n'a rien laissé a désirer.
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