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ÉTUDES SUR L'ACIER.
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ÉTUDES SUR L'ACIER.
à col très-court. Il est formé de plaques de tôle rivées à la façon de chaudières à vapeur et garni intérieurement d'une couche de terre réfractaire damée de 20 à 3o centimètres d'épaisseur. Vers la hauteur de son centre de gravité, il est embrassé par une armature en fer qui porte deux tourillons reposant sur des paliers ; par suite de cette disposition, l'appareil est mobile autour d'un axe horizontal. La mise en mouvement s'effectue à l'aide d'un système d'engrenage manoeuvré à la main ou au moyen d'une machine, Une boîte à air en fonte ou en tôle, de forme cylindrique
et de peu de hauteur, fermée par deux plaques
de fonte
dont l'une sert de porte à cette boîte et l'autre vient remplir l'espace laissé vide clans la coque du convertisseur, est fixée à demeure à la partie inférieure de cet appareil, L'air y est amené du réservoir de la machine soufflante par un tuyau qui traverse l'axe de l'un des tourillons à l'aide d'un presse-étoupes. Le convertisseur, la boîte à air et le tuyau d'amenée font ainsi partie d'un même système mobile sur les paliers, et l'air peut à volonté être introduit ou supprimé dans toutes les positions de l'appareil. Les tuyères doivent déboucher verticalement sous le bain de fonte et sont placées de manière à établir la communi-
cation entre la boîte à air et le fond du convertisseur. Elles sont formées par des manchons en terre réfractaire cuite de forme légèrement conique. Chaque manchon est percé parallèlement à son axe de quatre ou cinq canaux cylindriques
d'un centimètre environ de diamètre, qui servent au passage de l'air. Les manchons, après leur mise en place, doivent être noyés dans la terre réfractaire qui forme le revê-
tement intérieur du convertisseur et de manière à venir affleurer sous la fonte. En principe, ce genre de tuyères revient à former le fond du vase d'élaboration dans la partie qui est au-dessus de la boîte à air avec une substance suffisamment réfractaire et résistante pour qu'on puisse y conserver un certain nombre rie petits canaux ouverts destinés
n'ont donc à servir de tuyères. Les dispositions adoptées
rien d'absolu. Je vais les faire connaître à titre de solution plus ou moins complète. Les manchons, après avoir été enduits d'argile sont enfilés ou grossièrement .vissés dans la plaque supérieure de de la boîte à air qui est à cet effet percée de trous, munis d'écrous. La plaque ainsi armée est rebords .filetés en forme adaptée par en bas au fond du convertisseur. Afin de remplir
les vides laissés entre les manchons, on introduit
liquide) par la gueule de cet appareil une laitance (mortier
loge enen terre réfractaire (Ganister) qui, en coulant, se
tre les manchons et reconstitue l'épaisseur de terre réfractaire qu'il est nécessaire d'avoir sous le bain de fonte. On peut encore garnir la plaque avec les manchons, comme
dans le cas précédent, et les relier de suite en damant
entre eux de la terre réfractaire : il suffit alors d'introduire tout cet ensemble comme une sorte de gros bouchon au fond du convertisseur. Les tuyères mises en place, on ferme la boîte à air en plaçant la plaque inférieure, et l'appareil est complété.
Dans ces conditions, les tuyères ne résistent encore qu'a un petit nombre d'opérations ; comme leur durée influe beaucoup sur l'économie et la sûreté des opérations, il importe de chercher le progrès dans l'emploi d'un système qui exigera moins de réparations et de remplacement. La ques-
tion ne paraît pas, à priori, difficile à résoudre, mais en pareille matière, il importe de ne pas oublier qu'on doit exclusivement s'en rapporter à l'expérience. Les dimensions principales du convertisseur sont déterminées par le poids de la fonte à traiter. La capacité totale de ces appareils varie de cinq à sept fois le volume de cette fonte. Le fond offre la forme d'un tronc de cône renversé, calculé de manière à ce que la fonte n'ait pas plus de 5o centimètres environ de hauteur sur les' tuyères. L'ouverture supérieure ou gueule doit laisser un passage facile aux gaz