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ÉTUDES SUR L'ACIER.
mercure comptés au manomètre à air libre. La distribution sous la fonte a lieu par 55 canaux de r centimètre de section circulaire. Il y a toujours intérêt à disposer d'une puissance plus grande que celle reconnue nécessaire pour fournir la quantité de vent exigée pour la marche ordinaire. Lorsque la fonte liquide que réclame l'appareil Bessemer n'est pas prise directement au haut fourneau, on doit posséder des fours à refondre. On emploie les fours à réverbère que l'on établit à peu de distance du convertisseur, et à une hauteur convenable, pour que la fonte puisse couler facilement au moyen d'un chenal, du four dans ces appareils. Dans l'établissement des fours, on ne doit jamais oublier que la fonte doit être fournie au convertisseur aussi chaude et aussi fluide que possible. Il est nécessaire de chauffer le convertisseur avant d'y
admettre la fonte liquide. A cet effet, on introduit dans l'appareil du coke en ignition, et on le brûle à l'aide du cou-
rant d'air, fourni par la marche lente de la machine soufflante, à l'origine et dans l'intervalle des opérations lorsqu'on est conduit à les espacer par suite de réparations aux tuyères. Quand l'intérieur a atteint la couleur blanche qui suit la couleur cerise, on renverse l'appareil pour vider le coke et les cendres. Ce mode de chauffage nécessite en partie la mobilité du convertisseur; mais il peut être heureusement remplacé par le chauffage au moyen du gaz combustible qui est plus économique, et permet de laisser toujours
l'intérieur beaucoup plus propre.
Je ne donne pas ici le plan des divers appareils, qui ne me paraissent pas indispensables à l'intelligence de l'étude purement métallurgique que j'ai entreprise (5). M. Bessemer fournit d'ailleurs ces plans, tenus au courant des derniers perfectionnements, aux industriels qui veulent appliquer sa méthode. (*) Voir dans les Annales des mines le mémoire de M .l'ingénieur
en chef Gruner.
ÉTUDES SUR L' A CI ER.
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Phénomènes d'allure.
Le rapport du comité royal italien ne contient que peu de détails sur l'allure proprement dite; je vais faire connaître
les phénomènes types pour les deux opérations les plus différentes, prises parmi les opérations régulières; avec ce complément et les notes contenues à la colonne des observations du tableau, on rétablira facilement la marche des phénomènes pour les autres opérations. Pendant le traitement à l'appareil, les points sur lesquels l'opérateur doit porter toute son attention sont : l'allure des étincelles ou flammes qui sortent du converfisSeur, celle des fumées qui se montrent au haut de la cheminée et qui ne sont pas toujours visibles ailleurs, à cause des parties lumineuses des flammes ; le bruit de la fonte dans le convertisseur; la hauteur du manomètre fixé sur le tuyau qui amène l'air du réservoir (cette hauteur indique, outre les varia-. fions propres à la machine, celles qui résultent des différences de pression sur les tuyères) ; enfin la durée de chacun des phénomènes accusant les phases de l'affinage et la durée totale de l'opération. PREMIÈRE OPÉRATION (a) .
On a traité une fonte grise ri° 1,
au bois, provenant de minerais de l'île d'Elbe, fondus au haut fourneau avec un mélange des minerais de manganèse pauvre. Le poids de la fonte était de 1.226 kilog. ; l'air lancé à la pression effective de om,76 de mercure et fourni à raison de 27 mètres cubes ramené à la pression atmosphérique par minute et par tonne de fonte. Le convertisseur intérieurement chauffé au blanc, la fonte
a été fournie par un four à réverbère, et introduite aussi
chaude que le comporte ce mode de fusion, suivi du passage de la fonte liquide dans un chenal découvert de quelques
mètres de longueur pour arriver du réverbère dans le con-