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ETUDES SUR L'ACIER,
ÉTUDES SUR L'ACIER.
on devait s'y attendre, avec les différentes fontes ;
mais
pour les fontes grises de Lombardie, opérations g et h, l'opération g, irrégulière et accompagnée d'éruptions, correspond à une durée de fusion qui l'emporte de 25 minutes sur celle de l'opération qui a donné de bons résultats, On remarque encore que la fonte qui est demeurée plus longtemps dans le four à refondre, a exigé moins de temps pour son traitement à l'appareil, 12 minutes au lieu de 17. Les fontes de Toscane, opérations a et b, donnent lieu à la même observation. Pour les opérations c et d, sur lesquelles je reviendrai, la durée de fusion au réverbère est renversée, mais la durée de traitement est plus courte pour la mauvaise opération. Pour une même fonte, l'augmentation du temps de fusion au réverbère, au delà de certaines limites, est donc suivie d'une opération plus rapide à l'appareil Bessemer avec allure moins régulière, éruptions plus abondantes, résultat moins bon. Si les expériences ne fournissent pas assez de termes pour faire juger définitivement les conséquences des actions pro-
duites au réverbère, elles suffisent cependant pour attirer l'attention sur ce point. Je dois donc rappeler que la fusion dans ces fours peut modifier la nature de la fonte, en produisant un affinage incomplet qui porte surtout sur le silicium et les corps plus oxydables que le fer; qu'en général, cet affinage a pour effet de rendre la fonte moins fluide, phénomène qui se manifeste avec beaucoup d'intensité, surtout pour certaines fontes, L'affinage dans le four à réverbère est provoqué et favorisé de deux manières, par la prolongation de la durée de fusion, et alors il est facile d'en être averti ; ou par l'introduction de l'air clans le four par une conduite du feu, mauvaise quoique rapide. L'affinage dans ce dernier cas ne peut plus être reconnu que par l'aspect de la fonte à la coulée. La rapidité de l'opération Bessemer peut indiquer qu'il a été produit. Les phénomènes
de durée qu'ont présentés les opérationse et ainsi facilement-
La principale cause des éruptions paraît etrg le manque de fluidité 0e. la, masse. :Pans les opérations régulières, ce manque de fluidité ne se manifeste que dans la troisième
période ; mais dans les opérations irrégulières, les éruptions se montrent dés le début de l'opération et contirment pendant presque toute sa durée. Le manque de fluidité paraît donc exister déjà réellement lors de l'introduction de la fonte dans l'appareil. Quand la fluidité a disparu par suite de l'action subie au réverbère, çmme cette action est un véritable affinage, on conçoit pourquoi les opérations à éruptions doivent être plus rapides que les régulières, c'est qu'en effet il reste moins de corps oxydables à enlever. Il importe d'adopter pour les fours à refondre les formes qui donnent la fonte la plus fluide et en même temps qui offrent le moins de danger d'affinage. On peut conclure également .de ce qui précède que les corps enlevés par cet affinage sont plutôt utiles que nuisibles dans le traitement à l'appareil Bessemer, puisque leur disposition; même partielle, se traduit par un résultat moins avantageux, Ces observations, contrôlées par l'expérience, ont ,San5 doute conduit à l'établissement des principes adoptés pour les coupages, tels qu'ils ont été suivis dans les opérations et k. On dôll en effet associer toujours les fontes peu fluides avec celles qui le sont le plus, et paniculièrement uyee les fontes grises qui sont ordinairement chargées de silicium et
résistent mieux à Faction du réverbère. Il faut donc it_epi4. compte et de l'action du réverbère et des réactions à pro, duire dans l'appareil., Les coupages se présentent avec une allure moyenne entre les allures propres à chacune des fontes mélangées. Liiltervention des .fontes grises donne lieu à ;tue anginen, tation de la durée du tràitement,. Le coupage des fentes truitées de Follett#,a 41-14 traitées