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des trois postes, à très-peu de distance au sud de la galerie de l'Espérance, au Bois-de-Petit. On l'a exploitée sur une
certaine étendue au mur de ce dernier croiseur, pour la partie comprise entre les deux veines verticales. On a clià également l'exploiter, à la fin du siècle dernier, à la pica_ dière, mais on vient seulement de rentrer dans ces vieux travaux, et les anciens documents ne permettent pas de connaître quels caractères et quel degré de richesse la veine a présenté dans ce quartier. Au Colombert, la veine est inclinée de 65 à 7o degrés; sa puissance est assez variable, inférieure à o'n,5o ; le mur est assez net. Le remplissage est formé principalement de quartz avec un peu de carbonate de chaux, de pyrite et de Ii
DE VL1LAS (LOZÈRE).
PILONS DE GALÈNE ARGEN'tIFÈRE
blende; la galène, médiocrement argentifère, se présente en mouches presque isolées ou en veinules très-peu suivies. dans le quartier de la Picadière, et à environ o mètres au-
dessus du premier étage, et au puits Villard (au mur de Bois-de-Petit), la même veine est un peu plus puissante et s'est montrée assez riche en galène argentifère, mais seulement par places, et là où l'on peut reconnaître aisément, d'après l'aspect du minerai et du terrain, une réouverture postérieure au remplissage primitif. Les deux veines verticales ont eu beaucoup plus d'importance et sont mieux connues. Au Colombert, elles sont toutes les deux assez mal marquées ; elles sont formées de veinules un peu irrégulières, dont l'ensemble est dirigé sur l'h. 5, et plonge au nord sur un angle d'environ 8o degrés.
Elles sont remplies de quartz et de carbonate de chaux; elles contiennent des mouches et des veinules de galène dont la teneur en argent varie entre 25o et 5oo grammes aux Ioo kilog. de plomb. Les matières de remplissage pénètrent dans la roche à une certaine distance dans les fissures des schistes, en sorte que les veines n'ont aucune limite bien précise ; cependant le mur de la seconde veine est assez bien marqué en plusieurs points.
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On n'a exploré que la veine située le plus au sud, en direction vers l'ouest, et à quelques mètres au-dessus du percement; le minerai ne s'est pas montré suffisamment abondant, et le travail a été promptement abandonné. On a pu constater la présence de deux variétés distinctes de galène'; l'une à petites lamelles, en mouches et en nids dans les gangues,
l'autre à grains fins, en veinules irrégulières coupant la gangue et le minerai lamelleux, et par conséquent d'une formation plus récente. La galène à grains fins est de beau-
coup plus riche en argent; elle donne à l'essai du plomb contenant plus de 5oo grammes d'argent aux 100 kil., tandis que la galène lamelleuse donne du plomb tenant environ 15o gram. aux too kil. A l'est du percement du Colombert, on n'a exploré qu'une seule de ces deux veines : elle présente encore à peu près les mêmes caractères, mais elle ne contient que très-peu de
minerai. On l'a reconnue à l'affleurement, auprès de l'entrée du percement N, dans le ravin des Combes, et au deuxième
étage, au mur du troisième croiseur, par la traverse nord à la surface on n'a vu que des mouches de
Villemereux ;
minerai; au deuxième étage, on a rencontré des veinules de galène qui porteront peut-être à faire plus tard une exploration plus suivie. Auprès du Bosviel, le filon A ne peut être représenté que
par le brouillage h. 5, qui a été exploité dernièrement au fond du puits Belliard, au toit d'un croiseur pyriteux h. 4. Les schistes sont brisés dans tous les sens et traversés par des veinules irrégulières sur une largeur de 5 à 4 mètres ; les matières de remplissage sont les mêmes que dans le filon A au Colombert, et on ne peut assigner de limite à la roche ainsi minéralisée. La richesse n'est pas grande lorsqu'on la compare au cube même de roches qu'il faut abattre ; aussi l'exploitation n'est-elle pas poussée très-activement. On n'a pas encore constaté la relation de ce brouillage, di-
rigé sur l'h. 5 et plongeant au nord, avec les autres veines TOME IV, 1865.
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