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FILONS DE GALÈNE ARGENTIFÈRE
jusqu'à présent que des explorations insignifiantes ; sa puissance est de 1m,4o à 1m,5o; le remplissage paraît et a du quartz ferrugineux stérile. Ce filon peut être considéré comme le plus BOSVIEL. important de tous ceux du système h. 5 ; on peut suivre son affleurement sur plusieurs kilomètres, et des travaux d'exploitation très-importants ont été faits, à diverses époques, depuis la surface jusqu'à une très-grande profondeur, audessous du troisième étage actuel de la mine. Son affleurement se distingue au nord-est du village de Violas, dans un ravin dont la direction est à peu près celle du filon ; mais on n'a fait aucune exploration de ce côté, et c'est seulement au point de vue théorique qu'il importe de
signaler l'existence du Bosviel au nord du torrent (le Luech). Sur le versant nord de la montagne du Bosviel, on distingue très-nettement deux branches principales du filon, coupant les nombreuses veines du grand filon du Nord. Le rejet est très-faible, et les branches du Bosviel n'ont dans le quartz qu'une épaisseur presque insignifiante. Il faut observer les crêtes quartzeuses avec une très-grande attention pour se convaincre qu'elles sont réellement coupées. En suivant les affleurements vers le sud on les voit prendre une puissance de plus en plus grande jusque sur le sommet de la montagne ; les crêtes de quartz très-ferrugineux dépassent un peu le niveau des rochers schisteux, que ce filon coupe avec une grande netteté. Les deux veines présentent un écartement variable, ainsi qu'on peut le voir sur la carte ; leur puissance varie de or°,5o à 2 -,5o. On n'en suit aisément qu'une seule jusqu'au grand filon du sud, lequel est coupé, et rejeté de quelques décimètres seulement. Plus loin, vers le sud, on reconnaît encore l'affleurement du Bosviel, mais il est moins bien caractérisé qu'entre les deux filons quartzeux. Dans les travaux souterrains on a reconnu également deux branches du filon, et de plus on a exploité du minerai, tantôt dans l'une,
DE VIALAS (LOZÈRE).
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tantôt dans l'autre, sur une longueur de plusieurs centaines de mètres, à partir de la dernière branche du grand filon du nord. La veine du toit est la plus puissante; elle a de 1 mètre à 2.",5o ; son remplissage principal est du quartz assez dur, généralement moins chargé d'oxyde de fer que celui des affleurements. Les épontes sont bien nettes, et le toit est garni d'une salbande d'argile noirâtre très-dure, qui se détache assez facilement en grandes plaques, épaisses de om,10 à o',5; du côté du mur on n'observe pas en général de salbande bien marquée. La veine du mur est moins puissante ; son épaisseur ne dépasse 2 mètres que dans un petit nombre de points ; son remplissage est à peu près le même, et les salbandes d'argile noire ne se présentent guère qu'au toit. Toutes les deux plongent sous un angle de Go à 65 degrés vers le sud-est. Le système des filons h. 3 coupe les veines h. 6 à 7, h. 5, h. 4, h. 8 et 9, h. 1; ces doisements ont été observés dans les différents quartiers de la mine, et l'on ne peut avoir le moindre doute sur l'âge relatif du Bo,sviel; mais pour ce filon en particulier on n'a étudié que les croisements avec les veines des trois systèmes les plus anciens, à savoir h. 6 à 7, h. 5 et h. 4. Ces croisements offrent un intérêt trèsgrand, et je vais les décrire avec détail.
Le filon des Anciens, h. 6 à 7, dont le remplissage est complexe, est coupé très-nettement ; on ne connaît pas le rejet parce que le toit du Bosviel n'a pas encore été mis en exploration. La gangue quartzeuse minéralisée, et le sulfate de baryte sans minerai, passent sans aucune discontinuité du filon des Anciens dans la veine du mur du Bosviel, et forment dans le croiseur des zones spéciales, plaquées contre le mur de la veine, et se continuant vers le nord à
une distance assez variable, de 15 à 45 mètres, à partir du point de croisement. Dans le corps même de la veine
du mur du croiseur, et dans la veine du toit, on a