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FILONS DE GALÈNE ARGENTIFÈRE
DE VIALAS (LOZÈRE).
et schistes broyés, paraît avoir opposé une résistance énergique à toutes les réouvertures, dont l'effet s'est fait ressentir seulement dans les schistes, tantôt au toit, tantôt
inutilement à retrouver le minerai de l'autre côté du croiseur.
au mur des croiseurs. J'ai tracé dans la fig. 4, Pl. II, la coupe verticale, perpendiculaire à la direction h. 5, d'un croisement au premier étage, dans le quartier de l'ancienne Picadière. La veine h. 5, appartenant au filon A, est riche
seulement au toit du croiseur ; le minerai, à la teneur de 5o0 grammes en moyenne, est plaqué pour ainsi dire sur le toit du croiseur et s'élève à quelques mètres au-dessus du point de croisement, en remplissant de nombreuses fis-
sures des schistes. La partie de la veine h. 5, qui est au mur du croiseur, est rejetée sur la droite, mais elle ne contient qu'une quantité presque insignifiante de minerai : elle se compose de plusieurs veinules irrégulières, contenant principalement du quartz et du carbonate de chaux. On voit, dans la fig. 4, la position des veines par rapport à la galerie du premier étage; il a fallu pour enlever tout le minerai au toit du croiseur faire une excavation considérable; à 3 mètres environ au-dessus de la galerie, la veine h. 5 a repris son allure habituelle. Croisements des veines h. 5 par les filons du système h. 9. Les croiseurs h. 9, diagonales des deux grands filons du nord et du sud, coupent très-nettement les veines du système h. 5, et généralement le minerai de ces dernières est arrêté aussi empiétement que les fentes elles-mêmes. On ne doit pas en conclure que le remplissage quartzeux est postérieur à l'arrivée du minerai, mais bien seulement que le quartz de l'h. 9 a pu résister à toutes les réouvertures postérieures. Cette opinion vient d'être confirmée tout dernièrement par l'exploration faite au niveau supérieur ( au Trou-duLoup) dans un travail abandonné depuis longtemps. On avait suivi autrefois, en partant de la surface, une veine appartenant au filon du Chat jusqu'à un grand croiseur h. 9 ; on avait ensuite abandonné le travail après avoir cherché
En reprenant l'exploration, on a reconnu (voir Pl. 11, fig. 8) deux nouvelles veinules h. 5, assez bien minéralisées, contenant de la galène à la teneur de 5oo grammes, si-
tuées un peu au sud de la veine exploitée anciennement. Le minerai de ces veinules' se continue sans interruption au toit du croiseur h. 9, en formant une zone de om,2 5 d'épaisseur moyenne, plaquée contre le quartz et remplissant par conséquent une réouverture postérieure à l'arrivée du quartz dans l'h. 9. En suivant le minerai, on a été conduit jusqu'au deuxième croiseur h. 1, dans lequel la galène se continue encore pendant quelques mètres, sous forme de veinules au toit, et même dans l'intérieur du croiseur. Croisement des veines h. 5 par les grandes failles h. il.
Les grandes failles du système h. ii, plongeant vers l'ouest, ont apporté de grandes perturbations dans l'exploitation des veines h. 5; mais elles se trouvent dans un quar-
tier dans lequel le minerai a été presque complètement enlevé depuis longtemps déjà; je n'ai pu étudier le croisement qu'en un seul point, au deuxième étage, pour une des veines du filon A. De plus, mes observations sont peu complètes, l'exploration actuelle ayant rencontré presque immédiatement les anciens travaux de la Pieaclière. La veine du nord du filon A n'a pas d'épontes bien nettes; elle peut être comparée à un brouillage des schistes, dont les fissures sont remplies par les gangues et par le minerai, les schistes eux-mêmes étant traversés par des veinules, plus ou moins bien minéralisées. La faille h. 11 coupe nettement tout cet ensemble, et on ne voit aucune trace de gangue et de minerai dans l'argile noire qui couvre le mur de la faille. Le rejet de la veine h. 5 est de quelques mètres (environ
mètres) sur la droite; vers l'ouest, c'est-à-dire au delà de la faille, la veine h. 5 présente les mêmes caractères qu'au mur; dans le brouillage h. ii, on ne voit du mine-