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DE VIALAS (LOZÈRE).
FfLONS DE GALÈNE ARGENTIFÈRE
richir beaucoup moins les schlichs provenant des schlamms que les schlichs filonnés par les sables. Dans cet exposé rapide de la préparation mécanique de Vialas, j'ai considéré seulement les points principaux ; les opérations sont rendues quelquefois un peu plus complexes par la présence du sulfate de baryte ou de la pyrite de fer, que certains chantiers fournissent par moments en assez grandes quantités. Les détails que j'ai donnés suffisent pour faire comprendre la marche générale, et c'est là le seul but que je me suis proposé. La cause de perte en plomb, et surtout en argent, qui a
plus grosses grenailles) à un triage fait sur place par les cribleuses ;
20 Du minerai pauvre, qui est réuni avec le minerai de bocard, produit par les ateliers de triage 3° Du massif ou du minerai moyen. Les trois classes de fines grenailles donnent assez facilement du massif; sa richesse est assez variable, mais ordinairement les grains qui restent sur les grilles sont assez riches pour être fondus. Pour les plus fines grenailles on peut même obtenir en outre du minerai moyen, qui rentre dans le traitement des minerais riches. Au contraire, pour les trois classes de grosses grenailles on n'obtient pas régulièrement
le plus d'importance est l'entraînement des matières les plus fines par l'eau à la suite du bocarclage à mort, et pen-
'du massif; les grenailles pauvres retiennent encore beaucoup de morceaux stériles. On soumet séparément ces deux qualités à un triage sur des tables. C'est seulement à la suite
dant le travail sur les tables à secousses. Les parties les plus, argentifères du minerai paraissent être les plus friables ; dans les essais des produits divers, la teneur du plomb en
de
argent est d'autant plus faible que les matières dont ces
ce triage qu'on obtient les trois qualités : massif, minerai moyen, minerai de bocard, avec élimination presque par-
produits proviennent ont une ténuité plus grande. Cette observation a été faite dans tous les ateliers où l'on traite de la galène fortement argentifère, alors même que la
faite du stérile. Les caisses des cribles sont vidées de temps en temps ; on en retire des matières fines d'une richesse variable ; quelquefois on peut les fondre directement, d'autres fois il faut
roche encaissante des filons et les gangues terreuses ne contiennent pas trace d'argent. C'est en partant de cette observation qu'on a été conduit à Vialas à adopter le mode de préparation mécanique que je viens de décrire, et à le modifier progressivement, mais toujours dans le même sens. Le but qu'on cherche à atteindre par les modifications successives est de diminuer de plus en plus la perte en argent, en réduisant autant que possible la proportion des schlamms, et en évitant de passer au bocardage à mort des morceaux tout à fait stériles en même temps que les matières .pauvres. La limite à laquelle il convient de s'arrêter dans cette voie ne peut être trouvée qu'à la suite de longs tâtonnements on sait bien, en effet, quel accroissement de dépense en main-d'oeuvre résulte des soins plus grands apportés au
les ramener au débourbage des menus ou à celui des mi-. nerais moyens.
MINERAIS DE ROCARD.
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- On réunit dans le même traite-
tentent toutes les matières pauvres, minerai du triage, grenailles sortant des cribles, etc. On les réduit en sable fin par bocarclage à mort. Les matières fines entraînées par l'eau passent d'abord dans une série de petits bassins, dans lesquels se déposent les sables, et ensuite dans une série de grands bassins, très-longs et très-profonds. On obtient ainsi une classification suffisante pour les matières fines. On traite séparément sur les tables à secousses les sables
. et les schlamms déposés dans les bassins successifs, en
ayant soin, comme dans le travail des minerais moyens, d'en-
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