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NOTE SUR L'APPAREIL FUMIVORE DE M. FRIEDMANN. NOTE SUR L'APPAREIL FUMIVORE DE M. FRIEDIVIANN.
au 16 mai. Pendant ce temps, elle a effectué un parcours de 4.257 kilom. et consommé 54.75o kilog. de grosse houille de Prusse, soit 12',85 par kilomètre, tandis qu'avec la hotte, la consommation avait été, en moyenne , de 14',59 pendant les mois de février et de mars. Il est vrai que la consommation est en général plus forte pendant ces deux mois que pendant les suivants; mais il faut remarquer qu'à partir du ter avril, la composition des trains a été portée à la charge d'été , c'est-à-dire à cinq wagons de 5 tonnes de plus que dans les mois de février et mars. La machine 0,281, garnie d'une deuxième hotte modifiée suivant les dessins de M. Friedmann (Pl. XIII, fig. 5), a été remise en service le 28 mai ; quatre mois après, le 28 sep-
tembre, la hotte était brûlée à plus de moitié et la fumivorité incomplète, ainsi que le constate le rapport ci-dessous (*) ; enfin, le Si octobre, la hotte étant entièrement (*) La machine 0,281, garnie d'une deuxième hotte de forme bom-
bée, a été mise en service le 28 mai et a fonctionné sans interrup tion depuis cette époque jusqu'à ce jour. Le 21 août, un morceau de la hotte, du poids de 15 kilog. environ, est tombé spontanément. Le 8 septembre, un deuxième morceau et le 22 septembre un troisième morceau du même poids environ sont également tombés. Le 23 septembre, la hotte était dans l'état ci-dessous : la triple
épaisseur entièrement détruite sur la partie bombée de l'avant n'existant plus sur les deux flancs que près de la plaque d'arrière et brûlée en étages; les tôles amincies en lame de couteau de a et b en a' et b', amincissement qui se prolongeait sur le bombement à l'avant de la partie pleine supérieure nue de la hotte. La forme de la hotte, prise dans son ensemble, n'était d'ailleurs pas notablement déformée, comparée à la première hotte à base trapézoïdale. Le dessus np, vu de l'intérieur, n'avait pas souffert. Le 8 octobre, il n'était plus possible de faire fonctionner la chaudière d'une manière absolument fumivore ; cependant elle l'était
encore notablement, aux deux tiers environ. En marchant avec soin et chargeant à petites doses, et souvent, comme nous l'avons fait, non-seulement on évitait la fumée noire et épaisse, mais encore on aurait pu, à la rigueur, faire un train de voyageurs d'une manière à peu près tolérable. Toutefois, c'est une limite qu'on ne
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brûlée a été retirée de la machine. Pendant cette période de cent cinquante-cinq jours, la consommation moyenne a été de 121%87 de houille par kilomètre, c'est-à-dire égale à la consommation de la machine dégarnie de l'appareil fumivore (*).
Une machine mixte munie d'une hotte fumivore fait le service des trains de voyageurs entre Épernay et Paris, depuis le to octobre ; nous n'avons pas encore les résultats de sa consommation kilométrique. Paris, le 21 novembre 1865.
potirrait guère dépasser, et la détérioration de la hotte faisait toujours des progrès et la disposition à fumer allait toujours en s'aggravant. Ainsi le 28 septembre, le bord inférieur horizontal anbb' de la partie pleine bombée, nen, quoique aminci à ou 2 millimètres d'épaisseur, était encore entier, et les trous de rivets plus ou moins rongés se dessinaient tous; mais, dès le 8 octobre, tous ces trous étaient déchiquetés, et le bord inférieur du dôme avait disparu à l'avant Sur la partie bombée. (5) Durant le même temps, la consommation moyenne des vingttrois locomotives à foyer ordinaire du dépôt d'Épernay a été de 15',88 par kilomètre. Sur ces vingt-trois locomotives, cinq ont conn
sommé moins que la machine 0,28 n; deux ont eu une consommation égale et seize une consommation plus forte. Mais elles sont en service depuis deux ans et demi à trois ans et demi, après leur sortie des ateliers, et se trouvent en moins bon état que la machine 0,281, ré-
parée peu de temps après l'application de la hotte Friedmann. Signé : BONNET.
Épernay, le 8 octobre 1865.