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INFECTION DE L'ATMOSPHÈRE GÉNÉRALE.
ACIDE SULFUREUX.
du sulfate sont mêlées aux flammes du foyer, on remplace le coke des tours par des briques horizontales, disposées de distance en distance de manière à rompre le courant, et, sur lesquelles on fait tomber une pluie continue. Énumérer les établissements où la condensation en grand est pratiquée serait presque dresser un état de l'industrie soudière. Bornons-nous à citer, comme exemples, la fabrique de M. Tennant, où l'on 'décompose 35. 000 tonnes de sel. par an, celle de M. Hutchinson, président de l'association de Widnes pour la condensation volontaire, celle de MM. Crossfield, où sous l'habile direction de M. Shanks, on est parvenu, avec des appareils moindres, à des résultats presque aussi bons que ceux de M. Alhusen.
placer les cheminées individuelles qui émettent les fumées presque au ras du sol, par des cheminées de 20 à 25 mètres d'élévation, recevant les gaz de tout un groupe de fours. Ce procédé a prévalu notamment dans le comté de Durham, où l' on, trouve jusqu'à 1. 000 fours voisins. La simple introduction des grandes cheminées a transformé la contrée. Les ravages des usines à cuivre sont bien connus. L'acide sulfureux y jouant le principal rôle, on a essayé à diverses époques de le condenser en faisant passer les flammes dans de longs tuyaux où elles rencontraient des briques incessamment mouillées. Mais on y a renoncé, par la difficulté de maintenir un tirage régulier. La propre usine de M. Vivian, à Swansea, où avaient été faites les plus ,remarquables de ces expériences, a abandonné les appareils coûteux qui avaient été disposés dans ce but. La question a été reprise à un autre point de vue dans ces dernières années. On a proposé de débarrasser les pyrites
Gaz-chlore. - La principale source de dégagement est la fabrication du chlorure de chaux et des chlorures alcalins. L'étendue beaucoup plus restreinte de ses inconvénients et la difficulté plus grande de son absorption ont fait négliger la recherche de procédés spéciaux. On se borne la plupart du temps à envoyer le gaz en excès dans l'une des hautes cheminées de l'usine.
Acide sulfureux. - Nous ne parlons pas ici de celui qui se dégage des chambres de plomb, ni de celui qu'engendre la combustion de la houille dans les foyers (évalué pour la seule ville de Manchester à plus de 5o. 000 mètres cubes par jour), dont la grande diffusion dans l'atmosphère rend les effets peu sensibles. Mais diverses industries en produisent à un tel état de concentration que les ravages en sont presque égaux à ceux de l'acide chlorhydrique. De ce nombre sont en première ligne les fabriques de cuivre et de plomb et les fours à coke (*)
En ce qui concerne ces derniers, on s'est borné à rem(') Les fours à coke semblent rentrer plutôt dans le chapitre de la fumivorité. Mais la question s'est présentée, en Angleterre, au point de vue des ravages de leur acide sur la végétation.
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cuivreuses de la plus grande partie de leur soufre par un 'grillage préalable destiné à fournir de l'acide sulfurique suivant la méthode ordinaire. M. Peter Spence, de Manchester, a établi un four (Pl. I, fig. 3, 4 et 5) qui grille 12 à 15 tonnes de pyrites par jour. M. Williamson, de la compagnie Jarrow,
.prépare tout son acide sulfurique avec des pyrites cuivreuses , d'où l'on extrait ensuite le métal dans une autre usine. Bien que les résultats pécuniaires soient avantageux on n'y saurait voir une solution générale du problème ; car la difficulté est d'avoir un emploi rémunérateur de l'acide sulfurique ainsi obtenu. Or, ce qui est possible pour ces deux fabricants de produits chimiques, ne le serait point pour tout fondeur de cuivre de Swansea. Dans quelques industries 'où l'on n'a pas à se préoccuper autant du tirage des fours, et où des circonstances particulières permettent d'utiliser l'acide sulfureux, on a pu appliquer avec avantage le principe de la condensation. Chez M. Howard, à Strafford, qui fabrique en grand le calomel,