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INFECTION DES EAUX.
reçoit les liquides. Ces substances sont chacune de leur côté désinfectées et desséchées par un mélange de cendres. et de chaux. Des chariots envoyés à jours fixes par la Compagnie emportent les boîtes pleines et les remplacent, séance tenante, par des boîtes propres. Le service se fait gratuitement contre l'abandon des matières, qui sont vendues à l'agriculture. Chaque boîte peut servir pendant huit jours au moins sans être vidée. Celles que nous avons vues étaient, quoique pleines, parfaitement privées d'odeur. Néanmoins nous avons peine à croire que ce système n'entraîne pas d'inconvénients et nous doutons que l'avenir lui appartienne. Afin de remédier aux émanations qui peuvent
se produire au moment même où les matières tombent
dans le réceptacle, ainsi qu'au désagrément du service des, boîtes, la Compagnie établit aussi des appareils mécaniques, manoeuvrés à la main, au moyen desquels on précipite au fur et à mesure les substances désinfectées dans une conduite qui débouche à un réceptacle extérieur convenablement disposé.
PROCÉDÉS CHIMIQUES.
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dans cette voie. Mais auparavant, nous signalerons les procédés exclusivement chimiques qui représentent en quelque sorte l'ancien système. Procédés chimiques. - La ville de Londres en offre le principal exemple. On sait que les nouveaux émissaires ne sont pas encore terminés, et que les liquides d'égout continuent à souiller la Tamise au sein de la métropole. L'acte qui a fixé au Si décembre 1863 la date d'achèvement de ces travaux a prescrit en même temps une purification provisoire, de manière à parer aussi bien que possible aux nécessités du moment (*). En conséquence, dès le mois de juin 1858, on s'occupa de la désinfection, qui marcha trèsactivement l'année suivante. Elle absorba 4.281 tonnes de chaux, 478 tonnes de chlorure de chaux et 56 tonnes d'acide carbolique, d'une valeur totale de près de 45o. 000 fi. En 186o, à la suite des expériences officielles des D" }lofmann et Frankland, le perchlorure de fer fut substitué
à tous les autres réactifs, comme ayant été reconnu le 2° Moyens généraux.
Les moyens généraux Commencent à jouer un très-grand rôle. L'attention publique est en ce moment portée sur eux, et la Chambre des communes a ouvert un grand débat, dont deux rapports, d'avril et de juillet 1862, marquent les premières étapes. La question est loin toutefois d'être épuisée :
le second rapport conclut à ce que les pouvoirs locaux soient élargis, ce qui conduira vraisemblablement à quelque autre enquête où les moyens techniques seront de nouveau examinés. Mais dès aujourd'hui un point de vue nouveau et remarquable semble définitivement acquis à l'assainissement, c'est que la désinfection des eaux d'égout doit s'effectuer par et pour l'agriculture. Nous aurons à indiquer quelques-unes des plus brillantes tentatives faites
meilleur, à dépense égale. Toutefois l'emploi en fut différé, la basse température de l'été ayant rendu tout désinfectant inutile. En 1861 et 1862, les opérations furent reprises,
mais sur une moindre échelle. Le procédé consiste à répandre les réactifs dans l'intérieur même des égouts, de manière que le mélange soit aussi complet que possible avant l'arrivée au point de décharge. Mais ce système, com-
mandé à Londres par des circonstances transitoires, est éminemment défectueux en son principe, car il ne produit qu'une purification momentanée, ainsi que le constatent les ('") « Le conseil métropolitain des travaux, en attendant que les « ouvrages requis par le présent acte pour la purification de la Ta« mise soient terminés, est autorisé à faire tels travaux et appli« quel' tels moyens qu'il jugera convenables pour désinfecter le « liquide d'égout... Et il fera en sorte, en désinfectant ces liquides « ou en en disposant, de ne donner lieu -à aucune incommodité « (art. 23 et Ét de l'amendment act, 1858). »