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CONCLUSIONS.
CONCLUSIONS.
fectants dans les locaux où sont gardés les animaux domestiques.
Pendant longtemps, on ne s'est 4° Infection des eaux. pas occupé de purifier les cours d'eau. Ce n'est que depuis quelques années que la grandeur du mal a fait chercher le remède. Deux classes de procédés, également préventifs, ont été mis en avant. Les uns et les autres se proposent, non de désinfecter les cours d'eau une fois souillés, mais d'empêcher les impuretés d'y pénétrer. Par les premiers, on arrête les éléments corrupteurs aux lieux mêmes où ils se produisent, dans chaque maison ou dans chaque atelier industriel. Ils ont eu peu d'extension. Les seconds portent sur les liquides d'égout, où sont réunis les résidus de tous genres, et dont on opère une purification collective. De toutes les méthodes essayées, celle dont
on attend aujourd'hui les plus grands résultats cherche la désinfection par et pour l'agriculture, c'est-à-dire que les liquides d'égout sont utilisés aux irrigations avant de parvenir aux cours d'eau. Des faits déjà nombreux mettent l'efficacité du procédé hors de doute; mais il reste encore des difficultés pratiques à résoudre., notamment en ce qui concerne la conduite des liquides des grandes villes aux lieux d'arrosage.
Le moyen général de prévenir 50 Infection des sols. l'infection des sols est le drainage. Sous ce terme, on com-
prend deux opérations distinctes, désignées souvent en Angleterre par les noms de drainage imperméable et de drainage perméable. Le premier, consacré à l'écoulement des eaux impures, est devenu d'un usage presque universel. Souvent imparfait dans l'exécution, il est remarquable par le développement qu'il a reçu,. non-seulement dans les localités secon-
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claires, mais aussi dans la banlieue des grandes villes. Son introduction a pour résultat de faire graduellement disparaître les fosses d'aisance et autres dépôts d'ordures, dont les infiltrations sont une des grandes causes de l'infection du sol. Le drainage perméable, ayant pour but l' écouleMent des eaux ordinaires, sans être aussi général que l'autre, a
pris depuis dix ans beaucoup d'extension. On l'applique quelquefois aux rues, aux routes et aux cimetières, fréquemment aux maisons neuves et presque toujours aux parcs, jardins et autres plantations. Là où les conduites du gaz de l'éclairage ne se trouvent pas dans le voisinage de drains perméables, l'infection qui se produit n'est combattue par aucun moyen. Nulle part ces conduites ne sont enveloppées par des canaux étanéhes, ni placées dans les galeries d'égout. Le manque d'unité et de force dans le service municipal en est une des principales causes.
En résumé, et s'il nous est permis d'exprimer un avis sur la valeur des faits que nous avons rapportés, l'Angleterre nous paraît offrir des exemples à imiter, surtout dans les trois classes d'opérations suivantes
10 Destruction des gaz et vapeurs nuisibles engendrés par les travaux industriels; 2° Emploi des eaux d'égout aux irrigations ; 5° Application du drainage au sous-sol des villes, spécialement dans les endroits consacrés aux plantations.