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SONDAGES EN ALGÉRIE.
assez vaste entre la pointe occidentale du Zahrez et les montagnes qui limitent son bassin au nord. A partir de Raïan Chergui, le cours Oued el Feseb.
de l'Oued Fesekh commence bientôt à se dessiner dans la plaine, en se tenant à 1.5oo mètres ou 2.000 mètres des dunes. Il s'encaisse de 1w,5o à 2 mètres ; il roulait, le 21 décembre 1862, un volume d'eau d'environ io litres à la seconde. Le terrain compris entre l'Oued et les dunes se couvre de joncs, dont Vabondance augmente de plus en plus ; l'eau forme des mares fréquentes au milieu de ceux-ci.
Dessèchement à faire des terrains qui longent la rire Barrage à faire sur l'Oued FeIl serait facile de dessécher le terrain par des sekh. tranchées perpendiculaires au lit de la rivière ; on augmenterait ainsi le débit de cette dernière, et on tirerait endroite de l'Oued Fesekh.
suite parti de ces eaux au moyen d'un barrage qui servirait pour l'irrigation des terrains inférieurs. Les terrains couverts de joncs s'élèvent à des hauteurs variables de 2 à 4 mètres au-dessus du point le plus rapproché du thalweg. A proximité du confluent de l'Oued Fesekh, dans le Zahrez
Chergui, a y a sur la rive droite de cette rivière une plaine de 4 kilomètres de long, à fond très:plat, couverte d'une plante grasse ligneuse, d'un vert sombre, qui affectionne les terrains salés et qui est une soude, la solsola ariiculata. Les joncs se continuent sans interruption au pied des dunes, sur une largeur de 100 à 15o mètres ; et à la tête du Zahrez, il sort de ces joncs un petit cours d'eau débitant i litre environ à la seconde. L'eau en est trèsbonne au goût. Sa température était de ii° le 2 1 décembre, 1862, à 5 heures du soir, la température de l'air au soleil étant de 16°.
Un sondage aurait des chances de succès près du confluent de l'Oued Fesekh et du Zahrez Chergui, sur la rive droi:te de
Un sondage nous paraît avoir de
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chances de succès à la tête de ces terrains, dans le delta compris entre les dunes et la rive droite de l'Oued el Fesekh. C'est la région la plus favorablement située, Parce qu'elle correspond à l'un des points les plus bas du bassin du Zahrez Chergui et qui se trouve sur les bords d'un des principaux affluents de ce Zahrez. On devrait choisir une localité où il n'y aurait pas de salsola articulata. Les Arabes Ont reconnu par expérience que les terrains où cette plante grasse croît spontanément sont trop salés pour être propres
à la culture. Le mot arabe Fesekh signifie improductif. Nous avons suivi le pied des dunes, sur 4 kilomètres environ, le long du bord méridional du lac ; de. ce côté, les dunes arrivent jusqu'au lac même. De loin en loin, il y a des espèces d'anses couvertes de salsola articulata. Un guide du pays nous a assuré que ces dunes forment la limite méridionale du lac d'un bout à l'autre, et que les joncs existent presque partout à leur pied. Nous avons traversé le Sebkha sur 6 kilomètres de largeur en face de l'Aïn el Hamman, source d'eau douce qui
émerge du terrain crétacé au pied du versant sud du Djebel Hamman. Le fond du lac est argilo-sableux et assez solide pour supporter le poids des animaux ; mais il paraît qu'il n'est pas aussi résistant plus à l'est. On nous a assuré que dans ces points il y a des terrains mouvants où des chevaux ont été engloutis. Il se pourrait que ces points correspondent à des sources jaillissantes naturelles. Dans la partie occidentale que nous avons traversée, il n'y avait ni eau ni sel dans le milieu du lac. A proximité du bord nord, on remarque une pellicule de sel plus mince qu'une feuille de papier; parfois le sol se déprime légèrement et se couvre d'une nappe d'eau très-fortement salée. Les ruisseaux qui, du Djebel Seba Rous et du Djebel el Hannnan, débouchent dans le bord N.-0. du lac, roulent à leur confluent des eaux salées impotables. On nous a assuré que, de ce côté, il n'y a d'autre source d'eau douce que celle d'Aïn el Hamman
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