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GRANDES MASSES D'AÉROLITHES
et forme un silico-aluminate dont la composition se rapproche de la formule (M
f,
tandis que le second. tout à fait inattaquable, est un trisilicate ne renfermant que quelques millièmes d'alcalis (
f, Mg).
Je n'ai Examen de la poussière silicatée magnétique. qu'a ajouter quelques mots sur la nature de la matière qui se laisse réduire en poussière aussi fine et aussi impalpable que la masse lithoïde non magnétique et qui possède en même temps la propriété d'être attirable à l'aimant. Cette poussière magnétique est à peu près de la même couleur grisâtre .(un peu plus foncée) que la poussière non magnétique ; elle dégage de l'hydrogène sulfuré en abondance, lorsqu'on la traite par l'acide muriatique pur ; mais quand ce gaz s'est entièrement dégagé, il se produit encore de l'hydrogène qui a l'odeur analogue à celui que dégage le fer contenant du carbone. Aussi quand on attaque cette poussière par l'acide nitrique ou l'eau régale, le soufre qui se sépare est toujours enveloppé dans une substance noirâtre graffiteuse qui ne disparaît qu'au grillage du résidu. Pour reconnaître si la vertu magnétique de cette matière est due à la nature du sulfure qui entre dans sa composition, j'ai traité Io grammes de poussière magnétique par l'acide muriatique, en faisant passer les gaz par une dis- solution ammoniacale de cuivre, et j'ai recherché le soufre
dans le résidu par la même méthode que j'ai employée pour l'analyse de la masse non magnétique.
TROUVÉES DANS LE DÉSERT D'ATACANIA.
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fate de baryte, ce qui correspond à peine à 3 milligrammes. de soufre sur io grammes de poussière magnétique. J'ai extrait en même temps de ces 10 grammes 26 à 27 p. 1oo de matière silicatée inattaquable par les oxydes,. la même qui entre dans la composition de la poussière non magnétique. On voit par conséquent que la poussière magnétique renferme une proportion de sulfure de fer moindre que celle qu'on a trouvée dans la poussière inattirable à l'aimant, et que ce sulfure n'est pas un sulfure magnétique, mais le pro-,
tosulfure ES. Cela me porte à supposer que la vertu magnétique de ladite poussière ,. dont la proportion s'élève jusqu'à 18 p. 100 dans quelques parties de l'aérolithe, est due au fer oxydulé et en partie au fer métallique (peut-être carbure) disséminés en particules excessivement petites, adhérentes à la masse silicatée et sulfurée du corps. Cette poussière ne donne aucun sublimé à la chaleur rouge, et quand on la soumet à l'action d'un courant de chlore sec,. il s'en dégage tout le soufre et presque tout le fer (excepté le fer oxydé contenu dans le silicate) à l'état de chlorures.. Ces derniers renferment une proportion notable de nickel qui appartient au fer métallique. Je n'ai pas fait d'analyse de la masse ocracée de l'aérolithe (B) qui dégage toujours une proportion considérable' d'eau ; seulement je trouve qu'elle contient dans quelques. parties de la pierre des traces de cuivre très-inégalement. distribué. On y rencontre .en même temps d'autant moins de sulfure que la masse silicatée se trouve plus chargée de matière brunâtre. En résumé, ce qui rend l'aérolithe de la sierra del Chaco,
Ces zo grammes de matière m'ont donné ogr,3 54 de soufre
d'un intérêt particulier ,pour la science, et ce qui le fait
o.o534 sur i gram. dégagé à l'état d'hydrogène sulfuré La dissolution qui provenait du traitement du résidu par la potasse et ensuite par le chlore, n'a produit, en y versant du chlorure de barium, que 23 milligrammes de sul-
et l'analogie que sous ce rapport il présente avec le fer météorique du même désert de Imilae ; analogie dans la.
distinguer des autres aérolithes connus, c'est d'abord ; 10 La localité où l'on signale le gisement de cet aérolithe