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TRAITEMENT DES MINEUTS A « FREIBERG.
allemands ou étrangers, les usines de Freiberg ont cependant été très-rarement l'objet de leurs descriptions. Au commencement du siècle, Héron de Villefosse donna, dans son grand traité De la richesse minérale, un exposé du.
traitement alors en usage. Ce traitement, différent à bien
des égards de celui d'aujourd'hui, se divisait en deux parties tout à fait distinctes, dont l'une seulement s'est conservée jusqu'à nos jours ; celle-ci, caractérisée par les grillages et fusions, s'appliquait aux minerais plombeux et cuivreux plus ou moins argentifères ; l'autre était la méthode d'amalgamation, à laquelle s'est attaché le nom d'amalgamation saxonne. On y soumettait les minerais (l'argent à gangue terreuse ou pyriteuse, comprenant les deux tiers environ de la totalité des minerais reçus par les usines. L'accroissement de la proportion de minerai plombeux et l'abaissement du prix des combutibles ont déterminé l'entier abandon de ce travail. Après l'ouvrage de Héron de Yillefosse, nous possédons: deux notices sur les usines de Freiberg, publiées dans les Annales des mines, l'une en 1827 par M. Perdonnet, ayant
pour principal objet de faire connaître les résultats de la substitution du coke au charbon de bois, l'autre en 1840 par M. Lechatelier, particulièrement relative aux essais sur l'emploi de l'air chaud. Vers le même temps, en 1837,
paraissait en Allemagne une description complète, par M, Alexandre Winkler,. des procédés métallurgiques de Freiberg. Depuis cette époque, il n'a, été publié aucun travail nouveau sur l'ensemble du traitement ; et pourtant'cette der-
nière période a été signalée par des transformations fort importantes
L'abandon da procédé d'amalgamation (1857-1858), coïncidant avec la création d'une fabrique d'acide sulfurique, et l'essai dune. installation -d'usine à zinc;
TRAITEMENT DES MINERUS A FREIBERG.
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La substitution des fours à réverbère aux fours à cuve
- pourla fonte des minerais pauvres et des scories plombeuses
L'introduction du procédé de cristallisation ou palansonaye du plomb d' oeuvre ( 857-1859); La disparition de l'ancienne désargentation par liquation
du cuivre noir, remplacée par la méthode Ziervogel ou chloruration des mattes cuivreuses argentifères (1849) Enfin l'adoption plus récente d'un autre procédé, consistant dans l'extraction du cuivre par l'acide sulfurique après grillage des mattes (1859-1861). Cette série de perfectionnements, et plus récemment encore (été de 1862) l'ouverture du chemin de fer de Freiberg
à Tharandt , .en diminuant les frais du traitement, ont permis l'admission de minerais de plus en plus pauvres, fait capital pour les mines de la contrée et pour toute la population qui est-directement intéressée à leur existence. Dans cette notice, je me proposerai d'exposer, dans ses
parties essentielles, le traitement actuel des minerais à Freiberg, et, sans faire avec détail l'histoire des modifications qu'il a subies depuis quelques années, de préciser du moins autant que possible leur nature et leur influence. Je pourrai en outre faire connaître les résultats économiques des diverses opérations, grâce à la faculté qui m'a été
donnée de consulter les livres des usines.
A cette occasion, qu'il me soit permis de remercier M. Reich, inspecteur de l'académie, M. Ihle, directeur général des usines, et M. le professeur Fritzsche , pour la bienveillance avec laquelle ils m'ont accueilli et ont facilité ma tâche pendant le séjour que j'ai fait à Freiberg, au
mois d'août 1865. Je dois à M. Reich, un grand nombre de résultats d'analyses, qui ont été faites ou par lui-même ou sous ses yeux au laboratoire de l'académie, et qui méritent à ce titre une grande confiance. D'Utiles indications m'ont été fournies par deux.ouvrages du regrettable professeur Plattner : la Théorie