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TRAITEMENT DES MINERAIS A FREIBERG. .
TRAITEMENT DES MINERAIS A FREIBERG.
on dispose à, la base une couche de copeaux et de coke, et l'on forme aussitôt, au moyen de gros morceaux de matte qui se
Un tas peut contenir de 45 à 6o tonnes de matte crue, son grillage demande 8 à io semaines ; si c'est un second feu, il ne dure guère que la moitié de ce temps avec une égale consommation de houille. La matte reçoit 2 ou 5 feux, elle prend une couleur rougeâtre foncée et un aspect bour-
soutiennent deux à deux, des canaux partant des chauffes et que l'on remplit de fragments de coke. Ces morceaux subissent d'abord une fusion superficielle et plus tard un refroidissement rapide, se grillent peu et peuvent servir plusieurs fois au même usage. Le tas ainsi commencé est ensuite élevé jusqu'au-dessus des murs qui le soutiennent, puis recouvert par du menu légèrement battu. Il est dans sa masse formé de morceaux de minerai de 5 ou 4 centimètres de diamètre, ou de matte de 4 à 6 centimètres. Lorsqu'il est prêt, on allume sur les grilles un peu de houille que
l'on entretient jusqu'à ce que le feu soit bien pris sous le tas ; cela dure de 15 à 16 heures. Le fond de chaque stalle est constitué par deux grandes arcades remplies chacune par une cloison de briques, où
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geonnant et mat. Sa teneur en soufre s'élève, d'après M. Reich, à 8 ou iop. 100. Le résuhat ne serait pas beaucoup plus complet dans un four à réverbère et les frais seraient bien plus considérables, d'autant qu'il faudrait ajouter aux dépenses spéciales de l'opération celles du bocardage. Les frais du grillage en stalles seront indiqués à leur place, après ceux de la production des mattes crues dans les fours à réverbère. Grillage dans les fours à cuve. - Je signalerai incidemment, à la suite du grillage des mattes et des minerais pyri-
teux en morceaux, l'opération qui se fait à l'usine de la
l'on a ménagé un certain nombre d'ouvertures, qu'il faut avoir soin de fermer à mesure qu'on enlève le tas après
Mulde, et par laquelle on produit l'acide sulfureux nécessaire pour la fabrication de l'acide sulfurique dans les chambres
grillage. Derrière ces ouvreaux se trouvent des canaux verticaux, puis un canal horizontal et recourbé, qui les met en communication avec la galerie centrale, conimune à tout le
de plomb. C'est un grillage des minerais pyriteux dans de petits fours à cuve, appelés Kilns. Les minerais doivent y être chargés en morceaux depuis la grosseur d'une noisette jusqu'à celle d'un oeuf. Le zuschlagserz pyriteux en poudre a donc. besoin d'être préalablement aggloméré sous forme de briquettes (Sibekel). A cet effet, il est d'abord séché sur la plate-forme qui surmonte le massif des kilns, puis bien mélangé avec un peu d'argile
massif. Un registre placé en travers du canal horizontal
et se manuvrant de la terrasse, permet de régler le firage; cela est indispensable pour avoir une combustion régulière. La galerie centrale conduit les fumées à un canal souterrain par lequel elles se rendent aux chambres de condensation. On recueille dans les différentes parties de ce trajet des poussières arsenicales, qui sont plus tard ramassées et distillées pour le commerce. Un second avantage bien marqué
une solution étendue d'acide sulfurique. De jeunes ouvriers le mettent alors sur une table entre les côtés, faciles à disjoindre, d'un cadre en fer peu élevé; ils le battent au poing,
est de débarrasser l'usine et ses alentours d'une bonne
puis au marteau, jusqu'à ce qu'il ait acquis une dureté
partie des fumées sulfureuses dégagées dans le grillage. Enfin on peut conduire l'opération mieux que dans les tas à air libre, puisqu'on a le moyen de régler le tirage par l'ouverture plus ou moins grande donnée aux carneaux.
convenable, défont le cadre, découpent le gâteau plat avec un couteau, et font ainsi de petites briquettes qu'ils laissent
et de marne calcaire, enfin très-légèrement humecté par
sécher.
L'argile d'une part, de l'autre le sulfate de chaux qui se