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TRAITEMENT DES MINERAIS A. FREIBERG.
TRAITEMENT DES MINERAIS A FREIBERG.
d'ailleurs difficiles l'accès de l'air et le retournement des
cloisons de briques, l'air débouche près du pont à travers
matières, et donnait lieu à un grillage incomplet. On conserve encore pour certains minerais des fours à
sole unique, appels fours anglais, mais l'usage en est devenu fort restreint. Lors de mon séjour à l'usine de la Ilulde, un seul four de cette espèce était en service pour le grillage de minerais cuivreux, tandis que les 24 fours à deux soles de l'usine se trouvaient en feu; on ne se servait en ce moment d'aucun four anglais à l'usine de Halsbrücke.
Fours anglais. - Les fours anglais sont symétriques et présentent de chaque côté deux portes de travail (*). La sole a une longueur totale de 4m,57, et une largeur de A mètres comptée entre les portes opposées. La distance de la voûte à la sole est de otn,47 au centre et de or',28 sur les côtés. Deux cheminées traversant la voûte du four servent à l'in-
troduction du minerai. Quatre autres, descendantes, traversant la sole, servent à l'enlèvement de la charge à la fin de l'opération. Ces fours étaient, dans le principe, munis de chauffes ordinaires ; mais on a depuis quelques années réussi à y adapter des générateurs à gaz, qui, donnant la faculté d'employer avec la houille une proportion presque égale de combustible menu, tel que des escarbilles, dépensent of,45 de moins par tonne de minerai. Un pareil générateur est formé d'un foyer profond que l'on entretient rempli de combustible, et d'où les gaz sortent par une fente horizontale étroite, ouverte vers le laboratoire du four. Quatre canaux verticaux, prenant naissance au-dessous de la grille, conduisent l'air à un carneau horizontal unique situé au-dessus et en avant du pont; échauffé par le foyer, dont il n'est séparé que par de minces (*) Ces fours sont représentés dans les Leçons de métallurgie générale rorlesungen über allgemeine Ilüttenkuntle) de C. Fr. Plattner, t. I, p. 203, et t. II, p. 97.
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une seconde fente voisine de la première, et se mélange aux gaz du foyer dont il achève la combustion. On obtient ainsi une atmosphère à la fois très-chaude et oxydante qui convient bien au grillage. La charge d'un four va à 1.000 kilogrammes ; deux ouvriers grillent, dans l'espace de huit heures, 1.230 kilo-
grammes de minerai de plomb ordinaire, ou 1. 000 kilogrammes de minerai cuivreux et blendeux, qui demande plus de précautions contre l'agglomération, et vers la fin un coup de feu assez vif. La consommation est en moyenne, pour 2 4 heures, de 0`,9 de houille avec une chauffe ordinaire, ou de 0t,50 de houille et 0t,45 d'escarbilles avec un générateur. Pour une tonne de minerai ordinaire soumis à l'opération, les frais spéciaux sont Main-d'oeuvre. Combustible
Entretien des fours et outils
2i,153
o',252
5`,20 5`,20 1`,00
7Y10
Fours à dei tx soles. - Les minerais plombeux se grillent
aujourd'hui exclusivement dans des fours à réverbère à deux soles superposées, représentés par les dessins de la Pl. I (fig. I, 2, 5, et 5). Ces fours, tous semblables entre eux, sont disposés à la suite les uns des autres par massifs de six. Deux massifs sont séparés par un terre-plein plus élevé que le reste de l'atelier, afin de permettre le travail des ouvriers sur la sole supérieure, et la différence de niveau est rachetée par quelques marches. Chacun des fours présente une chauffe de o-,5o sur ta,5o
et à la suite une sole de 2-,85 de long sur 1-,57 de large. Cette sole est recouverte d'une voûte plate, formée par de grandes tablettes d'argile réfractaire, et soutenue par trois