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TRAITEMENT DES MINERAIS A FREIBERG. 76 fonte plombeuse , ce qui forme un total de 6.855 tonnes de lit -de fusion; 2' Le traitement des mattes plombeuses s'applique à a88 tonnes de matte; 30 Le traitement ultérieur du plomb d'ceuvre reçoit de la fonte des maltes 6.2,55 de plomb, qui doivent être soumises au raffinage et aux opérations suivantes ;
tt" Enfin la concentration et l'extraction du cuivre se font sur 9050 de matte cuivreuse (spurstein). Au moyen de ces nombres et connaissant les frais spéciaux et les pertes de chaque opération par terme de matières, on en déduira, pour le traitement tout entier, les dépenses elles quantités de métaux perdus. rapportées à une même quantité de minerais.
TRAVAIL DU PLOMB D'OEUVRE.
Raffinage du plomb.
Le plomb d'oeuvre produit par les fontes de minerais et
de maltes dans les usines de Freiberg est fort impur; contient notamment, avec un peu de' cuivre, une assez forte proportion d'arsenic et d'antimoine, proportion qui dépasse ordinairement 2. p. moo. Ces substances donne, raient lieu à de grandes difficultés dans la désargentation, elles s'opposeraient surtout à l'enrichissement par le pattinsonage , et le plomb serait de mauvaise qualité, si l'on ne les écartait dès l'abord, au moins pour la plus grande partie. Un affinage du plomb est donc nécessaire. A l'usine d'Altenau, dans le Harz, on se contente de provoquer par l'immersion de perches de bois un bouillonnement du bain métallique, et par suite la formation au contact de l'air de crasses oxydées, où se rassemble une portion des substances étrangères. Mais ce mode d'affinage, désigné sous le nom de polen, ne peut être employé à Freiberg.; il y produirait une purification insuffisante, et de plus il donnerait naissance à des fumées d'acide arsénieux, qui, remplissant l'atelier, seraient funestes à la santé des ouvriers. Pareil
TRAITEMENT DES MINERAIS A FREIBERG,.
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danger n'est point à craindre à Altenau ; car le plomb y est antimonial d'arsenic.
mais ne renferme pas une quantité notable
La nature et la forte proportion des impuretés du plomb de Freiberg obligent à faire l'affinage dans un four dont les fumées soient rapidement enlevées, et sous une influence oxydante assez énergique, qui ne peut guère s'obtenir que par un courant d'air artificiel. On pourrait choisir, comme remplissant ces conditions, soit un four de coupellation, soit
un four à réverbère analogue aux fours de grillage anglais ; on s'est décidé à Freiberg en faveur de ce dernier, auquel on attribue une certaine supériorité au point de vue de la dépense en combustible et des pertes de métal. Four de raffinage. - Les fours de raffinage sont. par leur mode de construction, absolument semblables aux fours à réverbères qui servent à la fonte des scories (Pl. II). Leurs dimensions sont aujourd'hui les mêmes à peu de chose près
longueur de la sole 5-,71, largeur 2-.86, hauteur maxima de la voûte au-dessus du fond du bassin o'",90 ; le pont a ou',55 de hauteur au-dessus de la sole. Jusqu'en 1861 on donnait aux fours des dimensions plus' petites, 2 m,86 sur 20,14 (*). La charge de plomb ne dépassait pas 5 à 6 tonnes, tandis qu'aujourd'hui elle a été portée
à 8 tonnes. La sole de ces fours et leurs parois étaient formées alors d'une sorte de bassin venu de fonte d'une seule pièce, et présentant un bec où l'on pratiquait le trou de coulée. Cette disposition avait des inconvénients assez graves : le plomb pénétrait par-dessous la sole, arrivait à la soulever en certains points, et il se produisait parfois dans la fonte des fissures qui livraient passage au métal. Aussi est-elle tout à fait abandonnée maintenant. Le difficile problème d'avoir une sole résistant à la fois et aux infiltrations et à la corrosion, se trouve à peu près (*) Plattner. ..illgemeine Ilüllenkunde, page 257.