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TRAITEMENT DES MINERAIS A FREIBERG.
TRA ITEMENT DES MINERAIS A FT EIBERG. francs.
Main-d'uvre. 5i,507 Combustible.
5,670 5,257 0,3/1.
Houille, 0',1106 Lignite, 0',022. Escarbilles. 0%045
o,55.
Entretien
1,61i 13,528
Si l'on compare le pattinsonage, tel qu'il se fait à Freiberg avec l'opération qui s'exécute à Altenau Remarque.
dans le Harz, on est frappé de quelques différences saillantes qu'il faut attribuer en majeure partie à l'inégale pureté des plombs d'oeuvre. A l'usine d'Altenau , en effet, les plombs provenant des fontes de minerais et de mattes, reçus ensemble au pattin-
sonage, renferment environ o,8 à i p. 100 d'antimoine ; pour se débarrasser de cette substance nuisible, on provoque la formation de crasses oxydées par l'immersion de perches de bois vert, produisant un bouillonnement prolongé du bain métallique. Cela oblige à mener l'opération avec une grande lenteur dans l'espace de 2 4 heures, on ne fait que quatre écumages, correspondant au déplacement de 45 tonnes de plomb (chaque chaudière contient i'i. kilogrammes de plomb). Les treize chaudières dont se compose la batterie sont desservies pendant un poste de jour par huit ouvriers, distribués en deux groupes, et par un égal nombre pendant un poste de nuit. Le plomb d'Altenau est introduit dans les chaudières avec. une teneur de 24o à 2 5o grammes d'argent il donne, d'une part un plomb marchand d'une grande pureté à 2',5 d'argent, de l'autre du plomb enrichi à 58o ou 600 grammes. L'antimoine qui n'a pas été enlevé dons les crasses, se concentrant du même côté que l'argent, ne permet pas de pousser plus loin avec avantage l'enrichissement du plomb
.
d'oeuvre..
On est fort loin, comme on voit, de la richesse à laquelle
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on arrive dans les usines de Freiberg, et néanmoins la main-d'uvre est bien plus considérable qu'en ces der-
nières. La cristallisation proprement dite, le traitement des crasses produites et les accessoires de ces deux opérations exigent à Altenau 42 heures de travail (*). Ils ne demandent à Freiberg que 28 heures (3i,507) et moins de Sa heures, lors même qu'on y ajoute la main-d'oeuvre du raffinage qui a précédé. Cela suffit à donner quelque idée de l'avantage qu'on retire de l'opération préalable du raffinage. Je ne pousserai pas plus loin la comparaison de Freiberg et d'Altenau ; le mode différent de distribution du travail entre les ouvriers, et la nature très-dissemblable des combustibles (dans le Harz, on se sert concurremment, et sui-
vant les phases de l'opération, de bois, de tourbe et de
bonne houille westphalienne) ne se prêtent pas à un parallèle exact entre les résultats économiques des deux procédés.
Quant aux déchets sur les métaux, ils paraissent atteindre dans les deux cas des proportions analogues. Coupellation.
La coupellation (Ablreiben) se fait par la méthode de filage,
dans de grands fours allemands à voûte mobile ; nous n'entrerions point dans la description de cette opération bien connue de tous les ingénieurs, s'il n'y avait quelques détails intéressants à signaler, soit dans la disposition des l'ours, soit dans les pratiques des ouvriers. Fours (Pl. Iii, fig. i à 10). Il existe trois fours de coupellation à l'usine de la Illulde et deux à celle de Halsbrücke , tous construits sur un même modèle. Les fondements sont traversés par deux carneaux rectangulaires (a) (*) Bruno Kerl. Oberharzer lliittenprozesse. 186o. TomE VI, L8611.
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