Annales des Mines (1864, série 6, volume 6) [Image 58]

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rfRACEMEN'T DES' MIN-FRAIS A' FeEllIEUG.

TRAITEMENT DES MINERAIS A: FREIBERG. -

_Revivification dès produits oxpes.

Les produits qui doivent être soumis -à la réduction sont,

d'une part les litharges de la coupellation, de rautre

les

crasses du raffinage du plomb ou du ressuage des schlicliers.

Dans, les deux cas l'opération est à peu- près la même, 11 n'y a; lieu de faire une distinction qu'au point de vue des fondants.à ajouter et de la rapidité de l'opératicm: La réduction avait lieu autrefois dans des fours à manche à une seule tuyère ; elle se fait aujourd'hui dans dès fours doubles, semblables à ceux de la fonte des minerais et des maltes; mais n'ayant que 2m,28 de hauteur totale au lieu de 4"',45. A. Les litharges sont chargées sans aucun fondant contre la rustine du four, et le coke contre la poitrine. Le plomb oh. tenu devant en majeure partie Subir le raffinage, on ne se préoccupe pas de l'obtenir bien pur, et on fait aller l'opération aussi rapidement que possible ; en 24 heures on peut passer jusqu'à 45 tonnes de litharge ; huit ouvriers sont alors occupés par un seul. four, et l'on fait 20, percées du creuset.On va moins vite lorsque le plomb doit être, sans raffinage préalable, soumis à la cristallisation, et l'on ne passe alors en 24 heures que 25, tonnes de litharges avec le concours de 5 ouvriers seulement. Les litharges du commencement et de la fin de la coupellation, désignées sous les noms de Vorschlagglâtte ou de Scheidegléitte, sont ordinairement réduites à part ou bien avec les débris de soles. Ces matières formeraient un lit de fusion trop acide, et, pour corriger ce défaut, on ajoute une certaine proportion, environ 10 p. 100, de scories anciennes, dont la composition est assez basique. Dans ce cas on est obligé de ralentir encore davantage la production d'un four, et de ne donner que 15 tonnes de litharges en 24 heures.

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On comprend que le. scries d letrification soient très-acides etdiflicilement fluides, Car elles sont principalement fournies parles cendres siliceuses'ét alumineuses du coke mêlé de schiste, qui: est employé dans cette fonte. Aussi retiennent-elles

ft:1/1'e proportion.- de plomb, pro-

portion qui-vai. à 2,5,et- sp. roo,de leur poids. En conséqueneeortleeaitcrepasser dans les mêmes fours à la fin de chaque. campagne,. mais cette fois avec addition de 3 p, tocs de pyrite, destinée ài rassembler- les métaux dans une matte, et en ne donnant à) un four que cinq tonnes Les produits de cetteseconde fonte (Ver(inen 24 heures. d.erung) sont les suivants :

Un plomb crceuvre..très-impur, cpii est raffine et pattinsone ;

Une matte qui est introduite dans le traitement des autres mattes; Une scorie acide,. dont la composition répond à un bisilicate ou à un mélange de proto-et de bisilicate. Cette scorie rend à l'essai 5,174 100 de plomb, elle en contient assurément beaucoup plus ; on la fait entrer clans les lits de fusion de la fonte des mattes.

B. Les abstrichs et gekreiti.du raffinage, dont rorigine se , trouve expliquée plus haut, sont soumis à la fonte réductive dans les mêmes fours à cuve que les litharges. On ajoute au lit de fusion des scories plombeuses anciennes, et des pyrites grillées ou. bien du minerai de fer magnétique un peu cuivreux.

Les produits sont comme précédemment Du plomb pour le raffinage ;

De la matte, qui est grillée et envoyée à la fonte des mattes;

Unè scorie, rendant à l'essai de 15 à 20 p. 100 de plomb, contenant un peu d'argent et des substances étrangères nuisibles, cuivre et antimoine; cette scorie est traitée comme celle qui vient de la réduction des litharges.