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I 16
TRAITEMENT DES MINERAIS A FREIBERG.
TRAITEMENT DES MINERAIS A FREIBERG .
Coupellation et raffinage de l'argent : Main d'oeuvre. oi,687 0`,096 bois Combustible. 0%059 houille.
1,650 2,222 0 10 t
Soufflerie.
0,/52
Entretien des fours et outils. Total pour la coupellation.
11,739
Revivification des produits oxydés Main d'ceuvre. o,8911 0' 002 houille. Combustible.
0122 coke.
0,6311
1,587
0,024 2 925
0,179
Soufflerie et bocards
0,195 Entretien des fours et outils Total pour la revivification. /1,910
Enfin, groupant ensemble toutes ces opérations, nous trouvons que le traitement complet du plomb d'oeuvre donne lieu aux frais spéciaux suivants par tonne de plomb francs.
Main cl'ceuvre. 7j,058. ot,756 houille. Combustible. 0'085 coke. ot,096 bois Soufflerie et bocards.
12,019 9,299 3,552 2,222 0,356 3,338
Entretien des appareils et outils Total des frais spéciaux pour 1 tonne 30,786 de plomb d'ceuvre.
Remarques.-Si nous rapportons de même à la tonne de plomb d' oeuvre la quantité de métal perdue dans l'ensemble des opérations précédentes, nous trouvons que, pour chaque tonne mise en oeuvre, on a perdu Argent, 5o grammes.
Plomb, 120 kilogrammes.
Si l'on applique aux deux métaux les prix moyens
de
à savoir : 22e, 5o le kilogramme on trouve que d'argent, et 435 francs la tonne de plomb,
vente moyenne de iSG
1 17
Elle est donc de beaucoup supérieure à la dépense totale des opérations, et il y a par conséquent le plus grand intérêt à diminuer les pertes de métaux, dût-on même pour cela subir une augmentation des frais spéciaux. Cela explique la série des principales transformations que le traitement du plomb d'ceuvre a subies à Freiberg depuis le commencement de ce siècle, et que nous allons rappeler brièvement. Lorsqu'une usine peut, par la coupellation pure et simple du plomb d'ceuvre, produire des litharges pures, lorsqu'en outre elle a pour ces litharges des débouchés depuis longtemps établis, il y a en général pour elle grand avantage à procéder à cette coupellation directe, à l'exclusion du procédé d'enrichissement dont nous avons parlé dans ce chapitre. Cet avantage résulte d'une double cause : le rendement en argent est plus fort; les litharges pures se vendent ordinairement à un prix supérieur à celui du plomb. Telle est par exemple la situation des usines en Silésie (1. Mais les usines de Freiberg ne sont point dans ce cas : la difficulté du placement de leurs litharges les met dans la nécessité de revivifier la plus grande partie de celles qu'elles Au commencement de ce siècle, le peuvent produire. plomb d'oeuvre y était à la vérité soumis directement à la coupellation, mais on ne parvenait à écouler avec profit dans le commerce que le cinquième des litharges produites ; un
autre cinquième était vendu à vil prix, comme litharges noires pour les potiers ; tout le reste était réduit en plomb marchand, ou rentrait dans les fontes de minerai ou de mattes
On saisit au premier coup d'oeil les défauts de cette méthode, comparée à la méthode silésienne dont il était ques -
,
la valeur des pertes atteint : 6`,67 pour l'argent, 52,2o en tout, 58',87 pour le plomb ;
(2) Rivot. Traitement des minerais métalliques, t. II, p. 447 et suivantes. (**) Héron de Villefosse. Richesse minérale, t. III, p. 378.