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AGGLOMÉRATION DES COMBUSTIBLES MINÉRAUX,
méthode sont sa lenteur, le vaste emplacement qu'elle exige,
tourbière du Haspelanoor, en Bavière, -entre Augsbourg 'et Miinich. La -même méthode est également appliquée à Ai-
l'obstruction très-prompte des nattes et la main-d'uvre trop forte. Le moulage mécanique me paraît encore préférable.
M. l'ingénieur Schmitz, de Paris, S'et proposé d'épurer les tourbes, en modifiant légèrement la méthode Challeton (*). la bouillie, provenant du malaxeur, se rend dans une première fosse à fond imperméable, où, par un repos de quelques instants, on se débarrasse des matières terreuses les plus grossières (le sable), tandis que l'élément combus-
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AGGLOMÉRATION DES COMBUSTIBLES MINÉRAUX.
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bling, dans la haute Bavière, et auprès de Fribourg, en Suisse. Les tourbes du Haspelmoor sont spécialement exploitées pour le service -des .chemins de fer bavarois.
.Le marais est d'abord sillonné .de tranchées profondes pour en ,opérer le dessèchement ensuite on 'enlève avec soin les ,arbres, souches, bruyères, puis la terre végétale qui couvre le ranc tourbeux.. Après -cela, à l'aide -d'une sorte
de charrue à couteaux horizontaux, on rase la tourbe par
tible, demeuré en suspension, est enlevé par décantation, puis conduit dans une deuxième fosse â- fond perméable et couvert de nattes, où l'eau est soutirée par voie de filtration. La pâte est ensuite divisée et séchée comme à Montauger. ,Cette méthode d'épuration accroît les frais et ne s'applique qu'aux tourbes à cendres sableuses, -tandis que
tranches Gl.'un demi-centimètre d'épaisseur, ce qui la pulvérise presque immédiatement et en facilite la dessiccation. La charrue est attelée, sur le Haspelmoor, à un câble sans fin mis en mouvement par une locomobile. Des femmes, en retournant fréquemment, au moyen de râteaux, la tourbe dé-
généralement elles sont plutôt argileuses. Les -combustibles
suffisamment sèche, on l'enlève, et la charrue -attaque une nouvelle tranche. La tourbe pulvérulente est amenée par chemin de fer à l'usine de compression ; on la jette au tra.
n'ont pas encore acquis une valeur suffisamment élevée pour que ce mode d'épuration soit financièrement pratique. Quant à présent, il vaut mieux se borner aux tourbes tenant
.8 à io p. ioo de cendres que de chercher à épurer celles qui sont plus terreuses. Les frais de préparation, non compris l'extraction, sont à Montauger d'environ parltonne de briquettes séchées
à l'air, ou 'ri
2 francs pour l'ensemble des 'frais. En
Allemagne et en Suisse on compte enViron io francs comme prix de revient total. Méthode par voie-sèche, ou méthode Exter (**).-La méthode par voie sèche exige, pour être appliquée, un marais
tourbeux complètement uni, assez élevé pour être faCilement asséché, et, autant que -possible, dépouillé de rames dures et de troncs. Ces conditions sont-réalisées à la grande (*) Bulletin de la Société d'encouragement, année .1860, ,page A61 .
("*) Mémoire déjà cité du docteur Dullo, page 23.
coupée., en bâte.nt encore plu-s la -dessiccation. Dès qu'elle 'est
vers d'une claie pour retenir les racines ,et autres corps étrangers-; une chaîne à godets la monte l'étage supérieur, ,elle tombe dans un trommel à toile métallique pour la, cribler uffl deuxième fois, Tous les débris qui ne passent pas au travers des mailles sont brûlés sous les chaudières à vapeur pour les besoins de l'usine. La masse en -poudre tombe dans un séchoir mécanique, qui se -compose .essentiellement d'auges en tôle à doubles-parois , 'où circule la vapeurd.'échappementele la machine motrice et les gaz brûlés des foyers: ,des vis sans ifin font progressivement avancer la tourbe en -sens inverse des gaz. En une heure, elle est ramenéeâ plus tenir que le lAs p. oc d'eau et se trouve chauffée en moyenne à 4o' degrés. En cet état la farine combustible arrive à l'appareil compresseur, qui se compose ici, comme la machine Évrard, de cylindres à pistons et moules eu-verts. On obtient des pla-