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APPAREILS FUMIVORES 344 On voit que toutes les machines ordinaires qui ont fait le
service, conjointement avec celles à foyer fumivore, ont consommé du coke, à l'exception des machines à six roues accouplées, de Montluçon à Moulins et à Bourges, qui ont brûlé un mélange de coke et de houille. En prenant, dans chaque cas, la consommation de coke pour unité, celle de houille faite par les machines fumivores a été à roues libres..
1,24
I Paris à Tours. .
.
I Poitiers à Bordeaux, Savenay à Lorient accouplées. I Poitiers à Bordeaux et à Aigrefeuille. à voyageurs à roues Périgueux à Limoges et à Brises Maehines accouplées. Rodez à Montauban et à Brises à roues mixtes Machines à six roues accouplées.. Montluçon à Moulins et Bourges Moyenne générale. Machines
1,19 1,16 1,17 1,19 1,07 1,01
1,15
L'opération analogue faite sur les machines de l'Est en 1865, fournit les chiffres suivants Épernay à Retins Metz à Forbach et à Nancy. Machines à roues libres. Nancy à Épinal Gray à Chalindrey et à Vesoul. Épernay à Paris et à CliàionS Troyes à Paris à Clmumont et à Coulommiers. Machines mixtes... . . . Nancy à Chatons et à Strasbourg. Paris à Meaux et à Coulommiers. Moyenne générale
1,16 1,01 1,72
0,97 0,98 .
1,03 1,08 1,03 1,06
Ainsi la consommation de houille faite par les machines fumivores comparée à la consommation de coke faite par les machines à foyer ordinaire est un peu plus forte au chemin de fer d'Orléans qu'au chemin de fer de l'Est. Cela provient de la grande différence qui existe dans la qualité des cokes employés par les deux compagnies. Mais d'autre part, sur le réseau d'Orléans, les foyers fumivores sont appelés à substituer les charbons indigènes de Bezenet et d'Aubin qui valent l'un et l'autre i G francs pris à la mine, en wagon : s° aux cokes belges valant 36,95 rendus à Paris, aux cokes de Carmaux valant 42 francs ren-
DE MM. TENBRINCK ET BONNET.
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dus à Bordeaux, et à ceux fabriqués à Nantes et à Bordeaux
avec les houilles anglaises, valant 4o à 45 francs suivant le fret ; 2" aux houilles belges valant 34 francs rendues à Paris, aux houilles anglaises du pays de Galles qui valent 35 francs à Bordeaux et à Saint-Nazaire-; 30 aux briquettes
belges et anglaises valant 29,5o et 3 i,5o rendues respectivement à Paris et à Bordeaux ou la Rochelle. (Voir, pour
tous ces prix, qui sont ceux de 1862, le rapport de M. Couche.)
L'économie qui résulterait de la substitution des houilles de Bezenet et d'Aubin aux cokes employés par la compa-
gnie d'Orléans, serait donc plus grande encore que celle qui 3st obtenue par la compagnie de l'Est en remplaçant ses cokes de Dudweiler 1.-.)-ar les houilles de Sarrebriick, et compenserait largement la petite augmentation de consommation due à l'infériorité de qualité des cokes de Dudweiler. Paris, le 20 septembre 1264.