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REVUE DE GÉOLOGIE.
M. J. Dumas (i) a fait analyser par M. 'Will m, dans son laboratoire, l'eau (I) provenant des lacs de Natron et en même temps de la terre imprégnée de sel (II) qui avait été recueillie près de leurs bords. II. grammes.
Matières organiques et pertes Acide carbonique uni à la soude
0,210
Azote
Silice.
Alumine et peroxyde de fer. Acide phosphorique. Chaux (combinée à de l'acide silicique).
Sulfate de chaux. Chlorure de sodium
0,057 0,063 .
grammes. 14,75 1,29 0,26 51,35
9,62 0,38
mattaione, à laquelle des amas irréguliers de gypse sont comme d'habitude associés. Ce système appartient d'ailleurs au terrain tertiaire supérieur. D'après M. Sa v i , on retrouve sur plusieurs points des traces évidentes de moffettes ou de soffioni qui remontent à cette époque ; leur existence est accusée par des consolidations et par des transformations du calcaire en gypse, analogues à celles que produisent encore les moffettes actuelles. M. Sa vi pense seu-
lement que ces moffettes tertiaires débouchaient dans un bassin marin au fond duquel elles ont formé le sel gemme et les roches qui lui sont associées (1).
1,40 3,91
1,798
Chlorure de magnésium. Chlorure de calcium Carbonate de chaux. Carbonate de magnésie Carbonate de soude
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ROCHES.
Eau ties lacs de natron.
1,36 0,42 0,375 0,531 1,373 4,407
Bicarbonate d'ammoniaque.
/3,45
1,82 100,21
Relativement à l'analyse de ces échantillons qui n'était pas encore connue, M. Dumas observe que la potasse manque presque totalement. Il appelle aussi l'attention sur l'absence, dans les lacs de Natron, des sulfates, de l'iode, du brème et des nitrates.
Sous les couches de guano du Pérou et du Chili, on trouve une substance blanche qui, d'après MM. Phipso n et Ch. B a re sw Ill (a), n'est autre chose que du bicarbonate d'ammoniaque natif à peu près pur : CO2, AzI-10
CO', 110.
Phosphates. De nouveaux gisements de phosphates ont été signalés dans ces derniers temps ; ainsi, en Belgique, où ils étaient inconnus, M. C. Dewalque (3) vient d'en observer près de Ramelot. Dans ce gise-
ment, la chaux phosphatée est associée à des argiles ferrugi-
spath fluor. Une colline entière de spath fluor a été observée par M. Des Cl oiz e aux (a) sur la route de Gabas aux bains de Penticosa, à la frontière Espagnole. Ce minéral y est transparent, incolore et intercalé dans des schistes siliceux compactes. Sel. Le sel gemme de Volterra vient d'être étudié d'une manière bien complète par M. P. Sa vi (3). Des sondages ont sente diverses lentilles ou couches assez continuesmontré qu'il prés'élève à plusieurs mètres et dépasse même 15 dont l'épaisseur mètres pour l'une d'elles. Il est intercalé dans une marne argileuse et gypsifère dite
neuses; elle paraît appartenir à un amas de contact. M. M e ugy (4) a indiqué de la chaux phosphatée à Gourd-de l'Arche, près de Périgueux. Les nodules sont compactes, blanc un peu jaunâtre, légèrement micacés, avec grains verts de glauconie qui est particulièrement abondante lorsqu'ils sont riches en acide phosphorique. Ils sont compris entre la zone à ammonites peramplus et celle à spondylus truncatus, en sorte qu'ils appartiennent au turonien et d'après M. M eu g y, ils correspondraient au tun de la Flandre.
M. Lory (5) a observé près de Saint-Paul-Trois-Châteaux, des fossiles nombreux qui appartiennent au gault et sont à l'état de moules très-durs formés de phosphate de chaux. Une arcs ca1t) Relativement à l'origine du sel gemme, voir aussi Revue de géologie, 1, 98.
Ch. Bareswill. Répertoire de chimie appliquée, 1863,
(/) Comptes rendus, 1862; LIV, 1223. Bulletin de la Société géologique [2], XIX.
G. de Mortillet : Revue
italienne, 1, 172.- Pa olo Sa Yi: Sopra t depositi di sal gemma delscientifique Vollerrano. Pise, 1802.
168.
Académie royale de Belgique (Bulletin [21, XVIII, 7). Comptes rendus, 1863; LVI, 770. Description géologique du Dauphiné, deuxième partie, 332.- Revue de géologie, II, 83.