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DU MICROSCOPE POLARISANT.
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MÉMOIRE SUR. L'EMPLOI
plan de polarisation primitive ou orienté à 45 degrés de cette direction (voy.. fig. 2), tantôt par une opposition dans l'arrangement des couleurs des deux systèmes d'anneaux. et de celles qui bordent les deux hyperboles vues à 45 de-
grés du plan de polarisation, l'une offrant du rouge à l'extérieur et du bleu à l'intérieur, par exemple, pendant que l'autre offre du bleu à 1' extérieur et du rouge à l'intérieur (voy. fig. 5), tantôt enfin par la réunion des deux phénomènes. La dispersion est dite alors inclinée. Des dispositions de couleurs, analogues à celles qui sont représentées fig. 2, s'observent dans le gypse (') jusqu'à une (*) Dans un mémoire inséré au tome XXXV des Annales de Poggendor ff, année 855, les phénomènes de dissymétrie découverts dans le gypse par Nôrrenberg ont été décrits avec beaucoup de soin par M. Neumann. Ce savant a fait voir aussi, qu'un changement de
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température d'environ 8o degrés ; à celles que représente la fig. 5 se rapportent les phénomènes du diopside et du formiate de cuivre (2). 11 peut d'ailleurs arriver que les axes optiques possèdent sensiblement le même écartement pour
les différentes couleurs du spectre; dans ce cas, leur dispersion n'est due qu'à la non-coïncidence des bissectrices. Quelquefois aussi ils présentent dans l'intérieur de la substance biréfringente une autre disposition relative qu' à leur émergence dans l'air ("). 11 résulte de là que les caractères
d'opposition établis entre les couleurs des hyperboles et celles des sommets du premier anneau, dans le cas du système rhombique, ne sont plus nécessairement -vrais pour le système clinorhombique. b. Lorsque le plan des axes optiques est perpendiculaire au plan de symétrie du cristal, il se présente deux cas différents : ou bien la bissectrice aiguë est perpendiculaire à
température produisait non-seulement la dispersion des axes optiques, comme l'avait observé 'Mitscherlich, mais encore celle de leurs bissectrices, de sorte qu'en élevant doucement la tempéra-
la diagonale horizontale de la base, ou bien elle lui est parallèle. Dans le premier cas, chaque couple d'axes correspondant à une couleur du spectre est située dans un
vers 8o degrés, l'un d'eux se déplaçant presque deux fois plus vite que l'autre, et entraînant le mouvement de leur bissectrice ; il a de plus donné la mesure de ces déplacements. Tout récemment j'ai constaté que l'augmentation de température produisait des dispersions analogues, mais avec des circonstances particulières pour chaque substance., dans : le diopside où entre 20° et 2000 centigr., l'un des axes s'écartant de 1"5.11' de la position initiale de la bissectrice, pendant que l'autre s'en rapproche seulement de 0036', la bissectrice se déplace de i" 5' en marchant vers le premier; dans l'euclase Où, entre 25' et 180" C., l'un des axes restant-à peu près immobile, l'autre s'éloigne de celui-ci d'environ 1" 56' et entraîne la bissectrice de son côté; dans le sucre de canne où, entre uo° et 125" C., les deux axes s'écartent avec un déplacement de 10 27' pour l'un contre Ci° 38' pour l'autre, la bissectrice suivant le mouvement de l'axe doué de la plus grande vitesse et se déplaçant de 35'; dans le clinochlore. vert de Pennsylvanie et dans le clinochlore violet de l'Oural (Kotschubéite de Kokscharow) où, entre 5" et 150° C., l'hyperbole à couleurs vives se déplaçant deux fois plus que l'hyperbole à couleurs pâles, l'écartement des axes augmente de 5050' et la bissectrice marche de o" 55' vers l'axe qui s'est le plus déplacé ; enfin, dans les variétés d'orthose à axes orientés dans le plan de symétrie, où les deux axes s'éloignant l'un
plan parallèle à la diagonale horizontale, mais en général ce plan ne fait pas rigoureusement le même angle avec la base pour toutes les couleurs ; il suit de là qu'en opérant avec de la lumière blanche sur une plaque normale à la
turc, les axes optiques se rapprochent peu à peu pour se réunir
bissectrice aiguë des axes correspondant au jaune, par de l'autre avec des vitesses peu différentes, la bissectrice n'éprouve qu'un faible déplacement de 0° 56' du côte de l'axe qui marche le
plus vite, pour une augmentation de l'écartement des axes égale à al° 3' entre 15° et 150° C. (Dans le diopside, l'euclase, le sucre et l'orthose, mes mesures se rapportent aux axes rouges; dans le clinochlore elles se rapportent aux axes jaunes.) (*) C'est à M. Müller que l'on doit la connaissance des phénomènes
qui se manifestent dans le formiate de cuivre. (Poggendor ff's Annalen, tom. XXXV, pag. C172.)
(**) Voir mon second mémoire Sur l'emploi des propriétés optiques biréfringentes en minéralogie, inséré dans le tom. XIV des Annales des mines, pag. 585 et 387, aux articles du diopside et du sulfate de potasse et magnésie.