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DE LA PROVINCE D'ALGER.
SOURCES MINÉRALES
rante jours après, qu'à l'état de flaque chaude
encore,
donnant naissance à un petit ruisseau bientôt absorbé et
« perdu à travers les ruines et dont les bords
conservent
« des traces, évidentes de carbonate de fer. Enfin, parmi les sources qui alimentent les piscines de l'hôpital taire; l'une d'elles a été tarie pendant l'été tle l'annéedffi « et. a reparu plus abondante que jamais en 1862. » D'après ce qui nous a été raconté en 1855 par le gardien de l'établissement militaire, la première source servant aux douches avait complétement .disparu à la suite d'Un tremblement de terre, et l'on avait été obligé dé la remplacer par la source n° 9 située à 200 mètres N. O. des piscines. On doit donc tenir compte de ces causes de dérangement et même de disparition des sources thermales dans les nouveaux projets de construction d'établissements thermaux à Hammam-Rhira. Outre l'établissement militaire déjà ancien qui utilise les sources A, A', A" et 9-, il y a un établissement indigène récemment créé sur le budget des Centimes additionnels de l'impôt ara& et qui utilise les sources n" iet bis.
A 1.3oo mètres E. de l'établissement militaire se trouve la source ferrugineuse déjà signalée page 18o, et qui Constitue une boisson très-agréable et très-estimée pour la plupart des malades. Aucune des analyses publiées jusqu'à ce jour n'indique la
présence d'un sulfure alcalin ou de l'hydrogène sulfuré 'dans les eaux thermales de Hammam-Rhira. Cependant le nom caractéristique de sources des Galeux donné par les Arabes aux sources thermales dont la température varie de
40 à 46 degrés, fait penser que plusieurs de ces sources sont. réellement sulfureuses, soit par suite de la présence d'un sulfure alcalin, soit par suite de la décomposition des sulfates alcalino-terreux par la barégine. Le silence gardé à cet égard par les analyses vient de ce que les eaux ont été recueillies dans des bouteilles mal fermées et qu'elles ont
été analysées
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plus ou moins longtemps après au labora-
toire d'Alger. Pour avoir des indications vraiment exactes sur le caractère sulfureux indiqué par M. Tellier et par le nOnt caractéristique donné par les Arabes, on devrait examiner les eaux sur place au moyen du sulfhydromètre Dupasquier.
40 Sources .thermales de Hammam- Helouan.
Il existe dans la vallée de l'Harrach, à 7 kilomètres sud de Rovigo, des sources thermales connues sous le nom de Hammam-Melouan, qui ont une très - grande réputation d'efficacité chez les indigènes de la province pour la guérison des maladies rhumatismales, et qui sont très-fréquen-
tées par eux à certaines époques de l'année. Plusieurs Européens y ont aussi trouvé la guérison de leurs maux.
L'administration algérienne se préoccupant à juste titre de la santé publique et de tout ce qui peut contribuer à la prospérité de la colonie, a chargé divérses commissions d'étudier les propriétés thérapeutiques de ces eaux thermales et de rechercher la nature et la consistance de l'établissement thermal à créer pour tirer le meilleur parti possible de ces eaux.
Les avis de ces commissions se réduisent aux suivants Premier avis. 11 est impossible de construire à Hammam-Melouan un établissement thermal qui se trouve dans de bonnes conditions de salubrité et de prospérité. De là est née la pensée de conduire les eaux thermales de Hamnum-Melouan, hors des gorges de l'Harrach , jusqu'auprès de Rovigo: Ce projet est désapprouvé en principe par l'Académie impériale de médecine, puisqu'elle déclare qu'il
vaut mieux assainir, si c'est possible, la vallée de Hammam%iman .plutôt
que de transporter les eaux thermales au