Annales des Mines (1865, série 6, volume 7) [Image 142]

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APPAREIL ALIMENTAIRE RÉGULATEUR

Soient Ki) la vitesse de l'eau qui traverse la soupape (K étant un coefficient qui dépend de la forme de cette pièce). û la section du tuyau T. L sa longueur. V la vitesse et p la pression de l'eau dans ce tuyau.

p' la pression à la base de la chaudière exprimée en atmosphère de même que p. On a évidemment

-=

K

vi 2 g .

o,55 (p

Lt w K2 2 q. 10,53 (p

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donne-t-on une grande masse au contre-poids et une grande inégalité aux deux bras du levier AB. Si la soupape d'admission S communiquait directement

avec la chaudière, celle-ci se viderait dès que la pompe cesserait de fonctionner.

La soupape de retenue S' empêche cet effet de se produire; la grille G placée en avant de la soupape d'admission

est destinée à retenir les impuretés que l'eau pourrait entraîner et qui, en s'interposant entre la soupape d'admission et son siége, la maintiendraient ouverte, de sorte que la chaudière se remplirait complétement. Cet effet peut encore être causé par la déformation de la

Si après que l'alimentation a duré un certain temps, la soupape se ferme, la force vive dont sera animée la masse d'eau qui viendra frapper sur elle sera, 2

A NIVEAU CONSTANT.

/Y)

g

en admettant que la masse à considérer est seulement celle

du liquide contenu dans le tuyau T jusqu'à son embranchement avec la conduite générale.

Pour que l'appareil ne soit pas exposé à des secousses capables de l'ébranler, il faut que cette force vive soit auss faible que possible, lorsque la soupape se ferme. On obtiendra ce résultat en disposant l'appareil de manière à ce que K2to' soit très-faible, c'est-à-dire de manière à ce que la soupape ne s'ouvre que graduellement, et ne livre pas un large passage à l'eau lorsqu'elle n'est soulevée que d'une petite hauteur au-dessus de son siège.

Pour la même raison, il est indispensable que les secousses supportées par le flotteur placé au milieu du liquide -en ébullition déplacent le moins possible la soupape. Aussi

tige qui relie le contre-poids au flotteur. Cette tige dont la longueur est de ioàii mètres, doit avoir au moins 6 millimètrès de diamètre ,et être maintenue solidement sur toute sa longueur au moyen de guides. Il

suffit d'installer sur la chaudière un sifflet d'alarme

disposé de manière à avertir dès que le niveau de l'eau dépasse certaines limites supérieures et inférieures, pour être à même de remédier à cet accident qui ne présenterait du reste aucun danger dans les cas très-rares où il se produirait. 11 est facile de se rendre compte des oscillations que peut subir le niveau de l'eau dans la chaudière. Si après avoir réparé la soupape d'admission ou après un chômage, on remet l'appareil en marche, la pression sera de p atmosphères sur la soupape d'admission et la contrepression d'une atmosphère seulement. Il faut donner au contre-poids une masse suffisante pour que même dans ces conditions exceptionnelles, il fasse fonctionner l'appareil.

En supposant p égal à 7, le diamètre de la soupape de 7 centimètres, le rapport des bras du levier : 55, l'effort appliqué à l'extrémité du grand bras de lévier et capable de faire équilibre à la pression de l'eau sur la soupape sera

7 x 1,055 x 3, tàx7x7 33 X LI

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