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INFECTION DU SOL.
vernement , il y a une quinzaine d' aimées, une excellente mesure, qui a déjà porté ses fruits : nous voulons parler de l'institution des Prix de propreté (Note o) . Ces récompenses; distribuées aux familles de la classe ouvrière, ont déterminé parmi elleS une émulation qui a amené insensiblement Sur plusieurs peints la disparition des dépôts 'd'immondices qu'entretenait rineurie des habitants. Toutefois ce n'est là qu'un remède d'une efficacité bornée, et l'on doit chercher dans l'emploi de divers moyens techniques une solution plus complète de la difficulté. Ceux qu'on a mis en uvre sont, comme pour les eaux, de deux natures : les uns partiels, les autres générauX. Nous les examinerons successivement. i° Moyens partiels.
Fosses d'aisances. - On s'est préoccupé d'améliorer les réceptacles des matières fécales. Les soins apportés à la construction des fosses fixes ont conduit à des dispositions qui ressemblent trop à celles des autres pays pour qu'il y ait « A chacune de ces habitations est annexée une échoppe partagée a en deux compartiments, dont l'un sert de latrines, et l'autre à ci remiser les cendres tamisées et les balayures. La fosse d'aisances, pratiquée sous le premier compartiment, est simplement un puits a cylindrique de moins de i mètre de profondeur et de ou,8o de a diamètre, découvert, non veûté. En travers, on a placé une plana che pour poser les pieds. Ainsi là, en toute saison, 5 à 6 hecto« litres de matières fécales peuvent être amassés, laissés à découa vert, à deux pas de la porte et de la fenêtre de l'habitation, et a séjourner des semaines entières, tandis que dans le second coma partiment de l'échoppe, les balayures en fermentation ajoutent ' a l'infection de ces misérables demeures. » Le même rapporteur signale des faits analogues, quoique avec moins de généralité, dans plusieurs autres villes, à Gand, à Verviers, etc. Nous ajouterons que dans la Prusse rhénane, les maisons des faubourgs sont souvent très-mal installées sous ce rapport. 11 suffit de parcourir certains quartiers pauvres de Cologne, Mayen-
ce, etc., pour être frappé des mauvaises odeurs qu'exhale le sol.
FOSSES D'AISANCES.
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lieu de les mentionner. C'est le système français, plus imparfait dans l'exécution. On a également été amené à l'emploi des fosses mobiles. Sans parler des bacs >à cendres ou antres appareils grossiers usités dans plusieurs villes, dont il a déjà été question, nous citerons une disposition due à M. Schmit , ingénieur à Liège, qui nous a paru la meilleure en ce genre. On l'a appliquée dans divers établissements publics, notamment à la maison de reclusion de Vilvorde, aux hospices de Bruxelles et de Malines, au dépôt de mendicité de Hoogstraeten, à plu-
sieurs casernes, etc. L'installation de -Vilvorde, la première en date, a servi de modèle à toutes les autres (Pl. VIII, fig. 5 et 6). Les fosses ou tonneaux mobiles sont logés dans une ancienne fosse fixe, appropriée pour servir de cave. Chaque tonneau a une capacité de 2 à 5 hectolitres. Assis sur un plateau garni de roulettes, qui appliquent sur deux rails en bois, il se manie facilement. Un couvercle à ressort sert à le fermer et à le luter (quelquefois à l'aide d'un peu de chanvre) quand il est plein et qu'on l'a dégagé du tuyau de chute. Celui-ci est droit, vertical, composé d'une série de tubes assemblés par des joints de sable sans ciment. Il reçoit les matières de huit siéges, sur quatre paliers superposés, et repose, au niveau du rez-de-chaussée, sur une très-forte pierre de taille. Son prolongement, au travers et au-dessous de cette pierre, se compose d'un fort patin en fonte portant
un tuyau à coulisse, en cuivre battu, susceptible d'être allongé ou raccourci à volonté. Une espèce d'écuelle, s'accrochant sous cette dernière partie du conduit, sert, à un moment donné, à en fermer l'issue inférieure. Ces tonneaux donnent si peu d'odeur que le bourgmestre a autorisé les habitants à transporter les vidanges en plein oui. dans les eues, à condition que les vaisseaux qui les con-
tiennent soient construits dans le même système. (-in est.me
que le prix d'installation des appareils est couvert en trois ans par la vente des engrais.