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DILIINAGE DES LIQUIDES IMPURS.
INFECTION DU SOL.
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explosions a empêché que cette mesure ne fût adoptée
lant sur les toits, les cours et allées, les rues, places et
nulle part. Des hommes distingués ont travaillé à résoudre ce difficile problème. Nous citerons notamment M. Versluys, ingénieur en chef à Bruxelles, qui avait proposé de
autres endroits affectés à la circulation. Il a pour caractère distinctif d'employer exclusivement des canaux étanches ou du moins qu'on s'efforce de rendre tels, afin de prévenir l'infection du sol qui les renferme.
plonger les tuyaux dans une rigole ménagée le long de l'égout, sous une hauteur d'eau de 10 à 12 centimètres. Au dire de ce praticien, les fuites sont prévenues par cette légère pression, et l'on n'a à redouter aucune autre sorte d'inconvénients. Nous renvoyons à la Note p l'exposé de ces idées, sur la valeur technique desquelles il ne nous appartient pas de nous prononcer. Nous nous bornons à constater qu'en Belgique, comme en Prusse, en Hollande, etc,, on est très-préoccupé de l'infection due aux conduites de gaz et l'on trouve les procédés actuels éminemment défectueux. a° Moyens généraux.
L'insuffisance et la complication des moyens partiels ont
dû naturellement faire recourir au drainage. Sous ce mot générique on désigne deux opérations distinctes: i° Celle qui a pour objet d'évacuer les liquides impurs et les matières solides susceptibles d'être entraînées par les eaux 20 Celle qui consiste à faire écouler les eaux ordinaires des surfaces découvertes et à débarrasser le sous-sol de l'excès d'humidité due aux sources naturelles ou aux infiltrations des eaux pluviales.Drainage des liquides impurs. - Ce drainage comprend le système des canaux aboutissant des maisons aux égouts publics, et ces égouts eux-mêmes avec leurs grands collecteurs et leurs émissaires. Les matières qu'ils reçoivent sont, d'une part, celles qui proviennent de l'intérieur des habitations ou des établissements industriels, et, d'autre part, celles que les eaux pluviales entraînent avec elles en cou-
Les égouts proprement dits n'offrent rien de remarIls sont habituellement en maçonnerie avec des dimensions telles que les ouvriers puissent y pénétrer. quable.
Cette régie ne souffre d'exception que dans les parties très en pente ou quand le volume d'eau dont on dispose permet d'en assurer le nettoyage en tout temps. Leur exécution est abandonnée à l'initiative des autorités communales. Missi certaines villes, comme Bruxelles, Lige,
pelle, en sont-elles à peu près empiétement pourvues, tandis que d'autres, comme Verviers., Dusseldorf, Bonn, n'en ont -que partiellement ou même pas a-p. tout. On constate toutefois une tendance très-marquée à développer ces évacuateurs souterrains. Il est permis de penser que dans quelques années l'usage en sera tout 4. tait généralisé. Quant aux détails mêmes d'exécution, ils laissent presque partout grandement à désirer. Nous avons déjà eu occasion de signaler le défaut d'aérage des galeries. Nous ajouterons que fréquemment les bouches extérieures, ouvertes ou mal fermées, dégagent dans les rues des odeurs insupportables.' Il suffit de parcourir les villes des bords du Rhin pour s'en convaincre. La situation est meilleure sur ..quelques points,
à Francfort, à Bade, à Darmstadt, où la fréquentation des étrangers a provoqué des réformes pins complètes. Belgique, les publications du Conseil supérieur et celles des Commissions provinciales ont porté des fruits sensibles. On protége assez bien les rues et les maisons contre les mauvaises émanations des égouts, au moyen de fermetures hydrauliques, réalisées soit par une disposition en siphon, soit par une plaque verticale plongeant dans la cuvette jusqu'au-dessous du niveau de l'orifice de sortie (Pl. VIII). Nous