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RÉSUMÉ ET CONCLUSIONS.
bords du couvercle dans une rainure garnie de sable. On doit signaler d'heureux usages de désinfectants, entre autres du perchlorure de fer, dans les locaux où sont gardés les animaux domestiques. L'intervention de ce réactif paraît même avoir pour résultat d'accroître la valeur agricole de l'engrais.
RÉSUMÉ ET CONCLUSIONS.
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Les moyens généraux sont beaucoup moins avancés. On
ne peut signaler que pour le réprouver l'usage des puits absorbants, passé à l'état de système dans quelques villes. A Bruxelles seulement le problème est 8ur le point de recevoir sa solution rationnelle. On vient de décider que les liquides d'égouts, chargés de tous les immondices dés mai-
Infection des eaux. L' alimentation des habitants
sons et des industries, ne seront désormais rendus à la
est surtout constituée par les eaux de puits et les eaux pluviales. Les villes pourvues d'une distribution publique sont en petit nombre ; mais il y aune tendance marquée à étendre les bienfaits de cette organisation. Les cours d'eau ont été jusqu'ici incomplétement protégés. Les moyens employés sont de deux sortes, partiels et généraux. Parmi les premiers qui jouent encore le principal rôle, on peut citer divers cas intéressants. Tantôt les résidus sont neutralisés ou dénaturés à l'aide de la chaux, comme dans les fabriques de soude, de chlorure de chaux, de rouge d'aniline; tantôt ils sont utilisés pour la nourriture du bétail ou pour l'agriculture, comme dans les distilleries de grains, les fabriques de colle et de gélatine, le lavage des laines; tantôt enfin ils deviennent la base d'industries nouvelles et fournissent d'utiles produits secondaires, notamment par l'extraction de la potasse contenue dans les mélasses et les eaux de suint, par le traitement des eaux grasses et savonneuses des laines, par l'extraction du soufre des marcs de soude, etc. Tout porte à croire que c'est clans cette dernière voie qu'on doit chercher les meilleurs procédés de désinfection ; les intérêts de l'industrie y trouvent leur compte en même temps que ceux de la salubrité. Les matières fécales ont été utilisées, en certaines contrées, avec des soins tout particuliers. La question du rouissage préoccupe vivement les esprits en Belgique. La solution radicale, consistant dans un procédé économique de rouissage artificiel, n'a pas encore été obtenue d'une manière satisfaisante.
rivière qu'après avoir été désinfectés à leur sortie et utilisés autant que possible pour les besoins de l'agriculture,
50 infection du sol. Pour le sol comme pour les eaux, on emploie des moyens de deux natures. Parmi les moyens partiels, les seuls offrant quelque intérêt sont relatifs aux fosses d'aisances et aux conduites .du gaz de l'éclairage. On peut citer, d'une part, un assez bon
type de fosse mobile, et, d'autre part, plusieurs dispositions, telles que canaux en maçonnerie et revêtements d'argile, ayant pour but de garantir le terrain contre les fuites
de gaz. Nulle part les conduites ne sont logées dans les égouts. On a proposé, mais jusqu'à présent sans succès, de les plonger, sous une hauteur d'eau de 10 à 12 centimètres, dans une petite rigole ménagée dans la galerie.
Le moyen général est le drainage. Sous ce terme on comprend deux opérations distinctes : l'une ayant pour but d'évacuer les liquides impurs par des canaux étanches,
l'autre d'assécher et d'aérer le sol par des conduites perméables, analogues à celles de l'agriculture. Cette dernière opération a été à peine essayée ; l'autre, au contraire, est très-répandue, tout en laissant beaucoup à désirer sous le rapport de l'exécution.
On est partagè sur la nature des services que doivent rendre les égouts. Selon les uns, il faudrait se borner à y écouler les liquides des rues, ainsi que les eaux ménagères et pluviales des maisons ; selon les autres, il faut y envoyer également les matières fécales, et réaliser ainsi dans son ensemble le système de circulation continue. Cette dernière