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à
« Les prix seraient répartis entre les familles qui, pendant l'année entière, auraient donné le plus de soins à la propreté intérieure de leur habitation. Des visites devraient donc être faites « par les membres des bureaux de bienfaisance et des. comités de « salubrité publique dans, les maisons des quartiers ou rues pour « lesquels les prix seraient institués, afin d'en reconnaître et d'en constater l'état relatif de propreté et de bonne tenue. Des rap« ports périodiques seraient adressés à ce sujet aux administrations communales par les personnes déléguées pour ces visites, et les « observations consignées dans ces ivers rapports, serviraient, à « la fin de l'année, de base à la répartition des prix ; laquelle serait arrêtée, d'un commun accord, par l'autorité communale, le bu« reau de bienfaisance et le comité de salubrité publique. Plus tard, le même ministre, constatant les heureux effets déjà Produits, s'exprimait ainsi dans une nouvelle circulaire aux gouverneurs, en date du 7 septembre 185]. « ..... Il faut donc s'efforcer de généraliser, autant que possible, « l'institution des prix de propreté..... être » Ces considérations me portent à penser qu'il pourrait à suivre les tous les moyens, les communes « utile de stimuler, par j'ai « recommandations contenues dans ma circulaire précitée, et qu'à l'avenir l'allocation des subsides « décidé, en conséquence, à l'institution « pour travaux d'assaississement serait subordonnée maisons.. » « préalable de prix de propreté et de bonne tenue des t.
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M. Versluys a exposé son système de la manière suivante, à l'époque où il était chargé de l'inspection de la voirie communale de Bruxelles
« Le problème à résoudre est donc de trouver une disposition « telle que toute fuite de gaz devienne impossible, ou du moins « puisse être constatée avant qu'elle ne présente de danger. C'est « cette disposition que nous croyons avoir trouvée. « Nous nous sommes servi d'un procédé, fertile en heureuses « applications dans l'industrie : la fermeture hydraulique. « Rappelons d'abord que la pression du gaz dans les tuyaux est « toujours très-faible ; à la sortie du gazomètre, elle est ordinaire« ment de om,o2 à om,o5, c'est-à-dire qu'elle fait équilibre à une « colonne d'eau de Orn,02 à om,o3 de hauteur; elle n'augmente en« suite qu'en raison de la légèreté spécifique du gaz et de la diffé-
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rence de niveau des lignes des tuyaux; mais cette augmentation « est telle que dans les points les plus élevés d'une ville en pente,
« comme Bruxelles, elle est toujours balancée par une colonne « d'eau de Orn,12 de hauteur. « Cela posé, on comprend que si les conduites de gaz sont placées
« à l'intérieur de 1:égout, dans un canal rempli d'eau, de manière « à ce que le dessus du tuyau soit recouvert d'une hauteur d'eau « un peu plus forte que la pression du gaz à l'intérieur de la con« duite, il n'y a plus de fuites possibles. « Qu'une imperfection se déclare dans l'une ou l'autre des par« tics d'une conduite ainsi placée au fond de l'eau, il arrivera que « cette eau pénétrera dans le tuyau, en donnant lieu à un certain bouillonnement à la surface, bouillonnement qui sera un indice « visible du mal à réparer..... « Quant à l'eau qui pourrait s'introduire par les joints défectueux « à l'intérieur des conduites, elle n'est pas non plus un danger. On « sait que le gaz entraîne toujours avec lui des vapeurs qui se con« densent pendant le trajet et qui coulent alors selon la pente des « conduites. Pour recueillir cette eau, on doit établir, au bas des « lignes, des réceptacles où elles se rassemblent, et d'où on les « extrait à l'aide d'une pompe. Dès lors, l'eau qui pénétrerait dans « la conduite suivrait la même route ; sa présence dans les récep« tacles dénoncerait l'existence d'une défectuosité dans la conduite « et la nécessité d'en faire la visite et la réparation..... « Pour racheter la pente de l'égout et maintenir l'eau dans le « bassin où la conduite du gaz est placée, il suffit de diviser ce « bassin par des cloisons distancées plus ou moins, selon que la Que l'on dirige « pente à racheter est moindre ou plus rapide « un filet d'eau dans la partie supérieure de la conduite, c'est-à« dire dans la partie la plus élevée du bassin où elle plonge, cette « eau, se déversant de cloison en cloison, maintiendra dans chaque « partie du bassin un niveau d'eau égal à la hauteur de la cloison « immédiatement inférieure; conséquemment, il n'y a plus de fuite « possible, puisqu'il y a toujours excès de pression sur le gaz. u.