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POMPES DE LA DISTRIBUTION D'EAU
moindre qu'a Périgueux, aussi peut-on déjà y sentir
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A PÉRIGUEUX. au
toucher le moment de la fermeture des soupapes. Dans les pompes de la mine de Himmefarth, à Freyberg, le rapport est encore moindre, la quantité d'eau élevée étant de i litres à la seconde pour un contour d'écoulement des
tance seulement se trouve la cloche à air, régulateur servant non-seulement à donner une grande régularité au mouvement de l'eau dans la colonne d'ascension, mais surtout à
diminuer les inégalités de l'effort que les manivelles ont à exercer dans les différentes positions qu'elles occupent suc-
soupapes de 56 et 41 centimètres, soit seulement 33 et
cesaivsem eii
37 millimètres de contour d'écoulement par litre : nous se-
capacité de la cloche de Périgueux est de 400 litres, et l'on peut y maintenir Soc, litres d'air, quantité plus grande que ce qui serait nécessaire à l'effet qu'on en attend, mais qui peut donner plus de sécurité contre les conséquences
rions étonné que dans ces pompes la fermeture des soupapes ne fût pas accompagnée d'un léger choc. Enfin, dans l'établissement d'Oldford, à Londres, les pompes élèvent environ 570 litres à la seconde pendant la descente du piston avec des soupapes qui, d'après le dessin
qu'en a donné M. Combes (Traité d'exploitation, Atlas), auraient tm,41 de diamètre pour la courcnne extérieure et 1",14 pour la couronne intérieure, soit un contour d'écoulement de 8 mètres pour les 570 litres élevés et seulement de 2 millimètres par litre. Ce rapport doit être regardé comme beaucoup trop faible, aussi ces soupapes ne sontelles annoncées dans cette circonstance que comme ayant rendu les chocs rie oins violents qu'auparavant. Si le poids considérable des soupapes en bronze peut contribuer à en.accélerer la fermeture, et par là à diminuer les chocs, il a l'inconvénient de donner lieu à une perte de 1
Loi-ce par la contraction qu'il fait éprouver à la veine fluide sur laquelle presse la soupape : sous ce rapport encore il
me paraîtrait plus avantageux d'employer des soupapes plus légères, mais présentant un plus grand contour d'écoulement.
Bevenant aux pompes de Périgueux, je ferai remarquer que la boîte à soupapes est disposée de manière que l'eau, aussitôt les clapets soulevés, trouve de tous côtés un large passage et que l'air qui pourrait se dégager de l'eau ne se trouve pas emprisonné dans la partie supérieure des corps de pompe. Le tuyau d'ascension partant du dessus de cette boîte se recourbe horizontalement, et à un mètre de dis-
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d'un oubli possible de remplir de nouveau la cloche par une introduction d'air lorsque le volume de l'air se trouve diminué.
Un tube en verre, indicateur du niveau de l'eau, sert à faire reconnaître l'espace qu'occupe l'air, et pour l'introduction de l'air nous avons adopté le système d'un réservoir placé au-dessous de la cloche, dont le sépare son fond supérieur formant le fond inférieur de la cloche, et successi-
vement mis en communication, par le haut et le bas à la fois, d'abord avec l'air extérieur qui y entre par le haut et le remplit au fur et à mesure que l'eau, dont ce réservoir avait été rempli dans une opération précédente, s'écoule au dehors par le bas, ensuite avec la cloche par deux tuyaux, l'un partant du bas du réservoir pour s'ouvrir dans la partie inférieure de la cloche occupée par l'eau, et le second par-
tant du haut du réservoir pour s'ouvrir dans la partie supérieure de la cloche. Quand la communication a été ainsi ouverte avec la cloche, l'air qui avait été introduit dans le réservoir sous la pression atmosphérique se trouve comprimé et réduit au quart de son volume sous la pression de la colonne d'eau qui, dans le tuyau d'ascension, s'élève à
31 mètres de hauteur, et à mesure que l'eau du bas de la cloche coulant dans le bas du réservoir vient prendre la place de l'air et remplir ce réservoir, l'air, en raison de sa légèreté, s'échappe du haut du réservoir par le second