Annales des Mines (1865, série 6, volume 8) [Image 91]

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SOURCE DE BOURBON-L'ARCHAMBAULT.

à l'analyse, on opérait de la manière suivante :

COMPOSITION DES GAZ.

I'expé_

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de sorte que le rapport

rience précédente étant terminée, on fermait les robinets r et r', on liait en e le caoutchouc du tube manométrique, on

(1-71)

adaptait à l'extrémité du tube d'aspiration un tube à recueillir les gaz plongeant dans la cuve à eau, puis, à l'aide d'un siphon en verre continué à l'une de ses extrémités par un long tube de caoutchouc formé de deux parties réunies entre elles par une tubulure à robinet destinée à maintenir le siphon amorcé, on mettait le tube d'écoulement de l'aspirateur en communication avec l'eau d'un réservoir suffisamment élevé. Les trois robinets étant ouverts, la pression exercée par la colonne d'eau déterminait alors l'écoulement du gaz qui était recueilli et conservé par les moyens indiqués.

On voit donc en résumé que l'atmosphère de la salle d'inhalation a eté étudiée par deux méthodes : la première faisant connaître les proportions de gaz permanents seuls, la seconde donnant en outre la vapeur d'eau. Ces données bien établies, il importait de comparer les quantités d'oxygène de cette atmosphère artificielle à celle de l'air normal ; soit donc 0 la proportion d'oxygène contenu dans les gaz permanents de la salle d'aspiration ; E la force élastique de la vapeur d'eau en millimètres dans la salle d'aspiration ; 7 la température. Soit 0', , 7' les quantités analogues pour l'air extérieur, Soit h la hauteur du baromètre. On a conclu de ces données que, pour le même volume, les proportions d'oxygène en poids étaient respectivement h l'intérieur et à l'extérieur

et

h ter'

exprimait leur richesse relative en volume; leur richesse relative en poids était exprimée par h O

(

e_ \

+ CCT

1 + cue

h)

Recherche spéciale de l'hydrogène sulfuré. - A l'aide d'une disposition semblable à celle indiquée ci-dessus, on a fait passer à travers un tube de Liebig contenant une solution de chlorure de cuivre ammoniacal, une quantité d'air de la salle d'aspiration correspondante à l'entier écoulement du volume de l'eau qui remplissait l'aspirateur. Aucun précipité n'ayant eu lieu, on en a conclu l'absence de toute trace sensible d'hydrogène sulfuré. ANALYSE DU GAZ DÉGAGÉ PAR LA SOURCE.

Résultats obtenus. Le 7 juillet, sous la pression barométrique de 745mm,8, on a rempli deux éprouvettes du gaz dégagé par l'eau du puits le plus voisin de l'établissement

thermal. On en a ensuite rempli une troisième sur la buvette placée sous le hangar qui longe les cabinets de bains. Le gaz du réservoir principal crépite presque uniformément Ru' toute la surface de l'eau minérale, et ce n'est que par places qu'il sort en grosses bulles. Dans la buvette au contraire, le crépitement n'existe pas, et l'on n'observe que des bulles se succédant à d'assez longs intervalles, et qui paraissent sortir des fentes superficielles de terrain par lesTomi: VIII, 1865.

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