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TERRAINS.
REVUE DE GÉOLOGIE.
fossile permienne. La première comprend la description des familles Fungi, Alg, Calamari, Filices. La seconde est consacrée aux Fougères. Le Neuropteris Loshl Brongn., est la seule plante qui soit commune au terrain permien,
et au terrain carbonifère inférieur ou culm. En revanche le terrain houiller proprement dit contient plusieurs espèces per,
miennes. M Lec k en by (i) a décrit les végétaux fossiles de l'oolithe de Scarborough.
M. Sti ch ler (o) a publié des tableaux raisonnés des plantes monocotylédones fossiles. Tandis que l'on connaît 8.335 espèces vi-
vantes de plantes monocotylédones, groupées en 1099 genres, 35
familles et 8 classes, on n'a encore signalé, dans toute la série des terrains, que 505 espèces fossiles, appartenant à 95 genres, h familles et 6 classes.
Parmi ces 5o5 espèces, tao n'ont été trouvées qu'en Europe, 12 en Asie, z en Afrique, 2 dans l'Amérique du Nord, 7 dans celle du Sud, s en Australie; est commune à l'Europe et à. l'Asie, i à l'Europe et à l'Amérique.
Calcarina et Nummulite, opinion confirmée depuis par MM. Car-
ponter et Rupert Jones. M. Dawson a donné à cette espèce le nom d'EoZoon Canadense. Toutes lea cavités de ce fossile sont remplies de serpentine.
De grandes portions des calcaires laurentiens paraissent constituées par ces organismes, mélangés avec des fragments impossibles à déterminer, mais qui rappellent les formes des crinoïdes. En outre, quelques-uns de ces calcaires sont plus ou moins co, lords par une matière charbonneuse, dans laquelle M. Da w son a, reconnu, sous le microscope, des traces de structure organisée.
Nouvelle division des terrains sédimentaires inférieurs. Cette découverte a conduit Sir Charles Lyell (i) à remanier sa classification des terrains stratifiés. Dans la cinquième édition de son manuel, il avait rangé dans le système cambrien toutes les cou-
ches stratifiées inférieures au silurien; aujourd'hui il reconnaît deux divisions : le terrain cambrien et le terrain laurentien, qu'il divise de la manière suivante :
Cambrien. .
TERRAINS PALÉOZOÏQUES.
TERRAINS ANTÉRIEURS AU TERRAIN SILURIEN.
supérieur. (zone primordiale de M. Barrande.) inférieur.
terrains qu'on aurais cru, jusqu'ici, devoir rapporter à la série azoïque.
Ainsi, en 1865, un géologue canadien, M. J. Mac NI ullen, a trouvé, dans un calcaire serpentineux, du système laurentien inférieur, des formes d'apparence organisée , dans lesquelles M. Dawson (3) a reconnu des foraminifères analogues à l'espèce Carpenteria, mais présentant plus de ressemblance avec les genres Geoiogical Society, i364; 74.
Alti dell' htituto veneto, X (extrait par M. G. de Mertid let). American Journal, XXXVII, 273.
Schistes de Tremadeuc et Lingula-flags.
Grès d'Harloch et schistes de Llanberis.
(Groupe du Longtuyncl).
supérieur.
ç Gneiss fondamental des Hébrides. Serin du Labrador au Canada. / Manque en Angleterre.
inférieur.
Gneiss el quartzites du Canada , avec calcaires interstratifiés à Eozoon ca-
Laurentica.
'Découverte de fossiles dans le terrain laurentien. A mesure qu'on étudie de plus près les formations géologiques, on finit par découvrir des vestiges de la vie organique dans des
4o3.
nadense.
Terrain laurentien. M. Rigsb y (2) a présenté une description succincte de l'étage laureutien, tel qu'il a été défini par les géologues canadiens. C'est à sir W. Logan que revient l'honneur d'avoir, le premier, nettement indiqué que ce terrain était composé de couches sédimentaires altérées, sur lesquelles la vie organique a pu être autrefois très-florissante.
On y distingue trois sortes de roches
(I) Elements of Geology, (e (2) Geological mag., 1, lat.
édition.