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TERRAINS.
REVUE DE GÉOLOGIE.
les couches supérieures de cette formation, et il a trouvé
que
l'identité du vieux grès rouge avec le dévonien était parfaitement
justifiée, tant par la position des couches que par la nature des fossiles.
Reptiles dans le vieux grès rouge. Les terrains qui constituent le sol du N.-E. de l'Écosse, aux environs d'Elgin, avaient été unanimement rapportés au vieux grès rouge jusqu'à la découverte des débris d'un crocodile (Stagonolepis), trouvés dans la partie supérieure de ce groupe de roches, A cette époque, les paléontologistes crurent devoir restituer au trias le grès fossilifère d'Elgin. Mais M. Dark ness (1), après avoir réuni un grand nombre de coupes géologiques de la contrée, déclare que les différentes assises sont en parfaite concordance de stratification, et que les grès à reptiles d'Elgin font bien partie du vieux grès rouge, ainsi que les grès de la côte du Comté de Ross, dans lesquels l'on a découvert des traces de pas. Gallicie.
11 existe à Dembnick, dans le territoire de Cracovie,
Mais M. de Verneuil (1), qui a examiné tous les fossiles recueillis par M. de Tchi h atc h ef, maintient que les terrains du Bosphore' sont tout à tait à la base du terrain dévonien, et que même, en certains endroits, ils contiennent des espèces appartenant à la faune silurienne, phénomène assez fréquent sur la limite de ces deux formations, car la fin de la période silurienne n'a pas été marquée par une brusque destruction de la faune existante.
Les membres du Geological Survey pour le Canada Canada. ont reconnu. dans la presqu'île de Gaspé, au sud de l'embouchure du Saint-Laurent, une grande épaisseur de grès, conglomérats et schistes appartenant à. la période dévonienne, et riches en plantes fossiles (2). Les conglomérats contiennent des fragments de végétaux et des Ichthyodorulites des genres Ondins et Machcerocanthum. Vers la partie supérieure des schistes sont des lits argileux pénétrés par des racines de Psilophy ton. Le Canada oriental contient aussi plusieurs des étages du système dévonien de New-York, depuis la formation de Chemung jusqu'à celle d'Oriskany, et l'on peut les suivre d'une manière continue comme dans le district du Niagara.
des carrières de marbre noir, fournissant de bons matériaux pour la construction des édifices : ce marbre, très-peu fossilifère, étant entouré de tous côtés par du calcaire carbonifère, on l'avait rap-
porté au même étage. Mais M. F er d. Itoemer (2) y a trouvé l'Atrypa reticularis et quelques autres vestiges fossiles qui classent cette formation dans l'étage dévonien moyen. Bosphore. M. Swan (3) a fait une étude sommaire des roches du Bosphore ; d'après l'examen des fossiles, il les a classées dans le terrain dévonien inférieur, à peu près au niveau du grès à spirifères. De son côté, M. Rcemer (4) a cru pouvoir établir que le système de couches, composé de schistes argileux, de grauwackes et de calcaires, sur lequel sont bâtis la ville de Constantinople et
ses faubourgs, appartient, non pas à l'étage inférieur, mais aux assises moyennes et supérieures du groupe dévonien.
Geological Society, 1864; 429. Zeit. d. d. G. G., XV, 708. Geological Society, 1864; 115.
Neues Jahrb., 1863; 513.
TERRAIN CARBONIFÈRE.
Faune.
Fossiles nuirins datas le terrain houiller.
En 1861, M. Korf er avait découvert près de Kattowitz, dans la hante Silésie, un gisement de fossiles marins dans un schiste du terrain houiller exploitable. M. F. R cem er a donné (5) la description de ces fossiles, et il termine son travail par quelques observations générales que nous résumons ici 1° On trouve, dans quelques mines de la haute Silésie, immé-
diatement au-dessus d'une couche puissante de houille, un lit schisteux à sphérosidérite contenant des coquilles marines des genres Orthoceras, Nautilus , Goniatites , Bellerophon, Nucula, Arca, Pecten, Productus, Orthis, Lingula et Discina. 2° Des faits analogues ont été constatés en Westphalie, en Belgique, en Angleterre, en Amérique, et dans le nord de la France. (I) Bulletin de la Société géologique de France, XXI, 147. Lye IL Elements of Geology, 542. Zeitschrift d. deut. Geologhen Gesellschaft, XV, 561.