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456 REVUE DE GÉOLOGIE. Hanovre.- De son côté, M. de Seebach (1), auquel on doit
étude approfondie des formations jurassiques du Hanovre, ainsi qu'il suit le lias du nord-ouest de l'Allemagne.
une divise
LIAS SUPÉRIEUR. I
Couches à Ammonites Jurensis; contenant: Belemnites irregularis; Amin,
dispensus, A. Jurensis, A. striatulus, A. Germanii, A. insignis. C. à Possidonies ; Bel. irregularis, A. Scythensis, A. borealis, A. communis, Inoceramus amygdaloïdes, Avicula substriata, Discina papyracea.
TERRAINS.
liassicus; Goniomya rhombifera; Panopa liassica; Pleuromya crinoïdes.
Jurassique.
LIAS MOYEN.
C. à A. Amaltheus ; A. margaritatus, A. spinatus, B. compressus, Gresslya ventricosa, Inoceramus substriatus, Pecten mquivalvis. C. à A. Capricornus ; A. capricornus, A. curvicornus, Avicula cygnipes. C. à A. brevispina; A. brevispina, A. binotasus, A. Jamesoni, Rhynclionella furcillata, Terebratula numismalis, Spirifer rostratus. LIAS INFÉRIEUR.
C. à A. planicosta; A. planicosta, A. ziphius. C. à A. Aries ; A. Bucklandi, Lima gigantea, A. conyboari, Gryphaia arcuata.
8, C. à A. angulatus; A. angulatus, Unicardium cardioïdes. 9. C. à Psilonotus ; A. Johnstoni.
Il est à remarquer que M. de Seeb a c h sépare du lias, pour la mettre dans le Dogger, la couche à Ammonites opalinus avec Nucula FIammeri, A. radiosus, Trigonia navis , Cerithimn arrnatum, Bel. Rhenanus.
Autriche.- Les calcaires à crinoïdes de Freiland, Imbach-Graben et Grossau, dans la basse Autriche, contiennent, d'après M. Peter s (2) des fossiles du lias moyen, abondamment mélangés avec les espèces des calcaires de Ilierlatz, auxquels ils se relient intimement. Ces derniers pourraient donc ne pas être tout à fait, comme on l'avait cru jusqu'ici, l'équivalent du lias inférieur. Et les différences qu'on observe dans le lias de la région des Alpes et celui des pays voisins pourraient être expliquées par des perturbations et des migrations de faune, sous l'influence de courants marins.
Faune.
M. A u g. Dollf us (2) a étudié la faune kimméridienne du cap de la Hève.
Après quelques considérations générales, dans les quelles il fait ressortir les modifications qu'éprouve la faune de cet étage, à mesure que les couches argileuses du cap de la Hève s'imprègnent de calcaire en se dirigeant vers le nord, l'auteur donne la liste de tous les fossiles de la Hève et discute les espèces. Cet ouvrage est accompagné d'un atlas.
France.- M. Du m or tier (3) a signalé deux gisements de calcaire à fucoïdes (chondrites scoparius) de l'oolithe inférieure; le premier, aux environs de Thouars (Deux-Sèvres); le second, à Metz,
sur la colline Saint-Quentin, au-dessus d'un grès fin, que caractérise l'Amin. opalinus.
M. Ebray (h) a reconnu la présence des étages bathonien et bajocien à Crussol (Ardèche). Il a également démontré que l'assise ferrugineuse, considérée généralement comme représentant l'étage callovien, appartient à la grande oolithe. Dans un travail ultérieur (5), le même auteur a fixé la position des couches oolithiques inférieures aux environs de Saint-Nazaire (Var), où il a constaté l'existence des niveaux du calcaire à entroques et de l'oolithe ferrugineuse. M. E U g. De,slon g c h a mps (6), en comparant la grande oolithe de Normandie avec celles de la Sarthe et du Boulonnais, était arrivé
Houille dans le llas. Il existe à Gross-Raming, dans la haute Autriche, des schistes
(t) Institut, géologique de Vienne, 1364. Paris, 1063.
Congrès scientifique de Bordeaux, ss° session, t. Nevers, 1863.
(t) Der Ilannoversche Jura. Berlin, 1864. (2) Académie des Sciences de Vienne, mars 1864.
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lnterstratifiés aux grès micacés du lias inférieur, et dans lesquels on rencontre cinq veines de houille, dont une est exploitable, et a mètre de puissance. M. Sternbach (1) a teouvé dans les schiste les fossiles suivants, qui ne laissent aucun doute sur leur âge Camptopteris Wilsoni; Pecopteris Whitbyensis; Pecten infrà-
Bulletin de la Société géologique de France, XXI, 203. Bulletin de la Société géologique de France, XXI, 125.