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— 504 — du coteau de Sorde au confluent des Gaves de Pau et d'Oloron, avec la colline de Hastingues plus à l'O. Il commence à. se montrer à sa sortie de dessous le sable des Landes à Mées à la base du coteau qui borne la plaine de l'Adour. Vis-à-vis il reparait dans les coteaux de Lesperon, entre la craie et l'étage tongrien. Mais c'est surtout entre les vallées du Luy et du Gave de Pau qu'il joue un rôle important dans la constitution du sol. Il se montre d'abord dans tous les coteaux de Heugas et de Siest d'où il forme une grande surface jusqu'au massif crétacé de St-Lon. De Heugas, par Benesse, il se montre dans les vallons jusqu'au delà de la route de Dax à Peyrehorade, qu'il dépasse ensuite à l'E. jusqu'au delà de St-Cricq-du-Gave. Au sud il forme la crête de Sorde qui sépare les deux Gaves de Pau etd'Oloron, puis au sud de ce dernier l'extrémité du coteau qui porte Hastingues. A Rivière-Saas il y a des calcaires grossiers et marneux jaunâtres avec Nummulites Lucasana, Orbitoides ForItsil, Cidaris craleri/ormis, Terébratula et une grosse natice à courte spire. . Au S.-E. d'Angowné, au-dessus de la pente du coteau de la Grande Roque, il y a une vaste fosse d'où l'on extrait sous 3 à 4m d'un sable argileux jaune et sur 8m de hauteur, une argile conchoïdale légèrement verdatre à laquelle on mêle un sable argileux noirâtre de la Lande pour l'employer à la confection de cruches très usitées dans le pays. On en faisait annuellement vers 1865 douze fournées de 300chacune, dont la cuisson dure 18 à 20 heures. A peu de distance au N. de Gratian il y a une excavation d'où l'on tire une marne argileuse verdatre à Pentacrinus didactylus d'où provient peut-être le Porocidaris Serrata Des. A cent mètres avant le Larraute il y a une ancienne carrière de calcaire nummulitique et le terrain se continue le long du chemin de fer jusqu'au delà de Mées où l'on recueille alors les :
