Statistique géologique et agronomique du département des Landes, exécutée et publiée sous les auspices du Conseil général par M. E. Jacquot, inspecteur général des mines, officier de la Légion d’honneur et M. V. Raulin, professeur à la Faculté de Bordeaux, chevalier de la Légion d’honneur et de l’ordre hellène du Sauveur.- Mont-de-Marsan : Delaroy, 1874-1897. 674 p., 20 cm. [Image 562]

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— 548 — le voisinage d'une terre ombragée par une végétation forestière et mouillée par des eaux douces plus ou moins courantes, stagnantes probablement. Ces inductions sont pleinement confirmées par la découverte récente à Gaas d'un dépôt marneux où l'on ne trouve absolument que des coquilles terrestres ou lacustres. M. Camiade, dit Tournouer, a découvert une marnière ouverte pour les besoins d'une tuilerie qui dépend de la métairie du Bis, située entre le Pin et Nolibos à la naissance d'un vallon près du bourg de Gaas. Elle est sensiblement à la même hauteur, mais plus en arrière 'que la grande marnière supérieure de Larrat. Les fossiles sont assez rares et dans un état de fragilité et de friabilité déplorables ; l'espèce la plus caractéristique et fort commune est le Strophostoma anostomœformis Grat. les autres coquilles sont les : Glandina Camiadei Tourn. Hélix Henrici Tourn. — Oocystoma Thomae. — depressa Grat.

Clausilia Gaasensis Tourn. Planorbis Gaasensis Tourn. Cyclostoma antiquum Brongn.

« Cette faune terrestre, ou lacustre parait donc bien à sa place, géologiquement et paléontologiquement à la partie supérieure des couches marines tongriennes de Gaas. « Elle peut représenter ou annoncer, tout au moins, la période d'exhaussement et d'émersion continentale qui a succédé dans toute l'Europe à la période de la mer tongrienne, et qui est partout représentée, excepté dans le bassin de l'Adour, par le grand dépôt du calcaire lacustre de la Beauce, sensu lato. » Les Hélix oocystoma et Cyclostoma antiquum se rencontrent en effet dans ses parties inférieures. M3. — FALUNS DE SAINT-AVIT ET DE SAINT PAUL (p. 370-377) Les faluns jaunes se montrent surtout en affleurements dans la vallée de l'Adour, tant dans l'arrondissement de Saint-Sever où ils font partie de la grande nappe qui occupe l'Aquitaine jusqu'à Bordeaux, que dans celui de Dax.