Statistique géologique, minéralogique, minéralurgique et paléontologique du département de la Meuse.- Paris : Baillière, 1852. LII-694 p., 22 cm. [Image 325]

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285 tance analogue (page 259), l'horizontalité des sillons n'est qu'apparente. On le reconnaît facilement , lorsque les observations peuvent porter sur un espace assez étendu. A Saint-Mihiel même, leur inclinaison devient tout-à-fait manifeste, lorsqu'on compare aux roches du bord de la route celles du plateau des Capucins qui se trouvent à une certaine distance des premières et à un niveau bien plus élevé. On reconnaît que la surface supérieure dé toutes ces roches se trouve dans un même plan incliné auquel les sillons les plus prononcés sont sensiblement parallèles. Le calcaire à polypiers de Saint-Mihiel contient, comme celui d'Apremont, des veines grisâtres plus ou moins oolithiques. On y trouve aussi quelques veines d'un calcaire terreux, jaunâtre. Le ciment qui réunit les polypiers y est généralement moins gris. Le calcaire à polypiers que Ton retrouve sur la rive gauche de la Meuse, au delà du pont de SaintMihiel, appartient au même banc que les roches. Il s'y trouve à un niveau un peu moins élevé, à cause de l'inclinaison des couches vers l'ouest. Une saurait appartenir à une assise inférieure, ces roches étant elles-mêmes la base du groupe corallien, et reposant immédiatement sur l'oolithe ferrugineuse de l'Oxford-clay, comme on a pu le voir lors des travaux exécutés pour la recherche des sources qui alimentent les fontaines de Ghauvoncourt. Ces travaux ont mis à nu l'oolithe ferrugineuse dans l'angle formé par la vallée de la Meuse, au pied de la chapelle creusée dans une des roches. Il résulte de là que cette assise, au lieu de s'arrêter, comme nous l'avons