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299 nous paraît être le pecten vitreus, ROEM. Dans une autre assise on trouve abondamment, mais assez confusément conservé, le cerithium muricatum, VOLTZ. Bien que le test, à l'exception de celui de certains conchifères dimyaires, ne soit jamais conservé , on trouve cependant des empreintes qui r e produisent dans les plus petits détails les ornements des coquilles. On y a rencontré entre autres des ptérocères d'une conservation remarquable. Les analines et plusieurs espèces de pholadomyes et de panopées ont souvent conservé des stries granuleuses dune grande délicatesse, et que Ton avait rarement observées dans les autres localités où l'on avait déjà rencontré ces coquilles. Ces calcaires ressemblent beaucoup aux calcaires blancs, crayeux, qui recouvrent les calcaires à polypiers dans une grande partie du département. On les emploie aux mêmes usages. Ils ont généralement un grain plus fin et sont quelquefois plus gélifs. Dans les environs de Creue ils prennent un grand développement. Ils y ont plus de 80 m de puissance. On ne les retrouve nulle part avec une épaisseur aussi considérable. Ils forment sur le flanc septentrional du vallon de Creue un escarpement rapide, échancré par des cirques ou portions d'entonnoirs réguliers, dont les flancs sont garnis jusqu'au haut de gravier formé de grains anguleux de calcaire identique à celui qui constitue la colline. Ces entonnoirs pourraient être le résultat de Faction lente et successive des agents atmosphériques sur la roche tendre et gélive. Le plus petit sillon produit par les eaux pluviales à la crête du plateau a dû s'élargir
