Statistique géologique, minéralogique, minéralurgique et paléontologique du département de la Meuse.- Paris : Baillière, 1852. LII-694 p., 22 cm. [Image 355]

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315 caire, ou reliées entre elles par un ciment calcaire assez solide, mais qui se délite promptement à l'air. On débarrasse le minerai de la gangue par le lavage à bras. « Nous avons dit, dans la description générale, que la couche de minerai se montre le long des coteaux sur une distance de plusieurs lieues. Les exploitations se font tantôt à ciel ouvert, tantôt par petits puits et galeries. Les puits ont de 5 à 10 m de profondeur , ils traversent un mélange de terre et de roches fracturées. On leur donne quelquefois d'assez grandes dimensions, afin de remonter les matières en les jetant de gradins en gradins ; d'autrefois on se sert, pour cette opération, de paniers mis en mouvement à l'aide de tourniquets informes montés sur des pieds de chèvre. Les ouvriers descendent par les gradins ou parles paniers et rarement par des échelles. Us ne se servent jamais de lumières dans les travaux souterrains et ne boisent les galeries que très-rarement. On n'extrait que les portions de couches friables; les travaux s'éloignent peu des affleurements. L'extraction se fait par des percements irréguliers qui enlèvent tout le minerai désagrégé, en contournant les portions massives dont le volume est généralement prédominant. Ces percements ne s'éloignent pas à plus de 12 à 15 m des puits, en sorte que ces derniers sont abandonnés après très-peu de temps et remplacés par d'autres. Les eaux ne gênent jamais ces travaux. » L'épaisseur de la partie des couches riches en minerai est extrêmement variable, elle dépasse rarement l m à l m 50.