Statistique géologique, minéralogique, minéralurgique et paléontologique du département de la Meuse.- Paris : Baillière, 1852. LII-694 p., 22 cm. [Image 395]

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355 calcaires à astartes n'est nullement tranchée et ne peut être désignée d'une manière certaine. Quelques auteurs ont rangé le groupe des calcaires à astartes dans l'étage jurassique moyen et l'ont considéré comme une subdivision du coral-rag. Nous avons déjà indiqué, dans la géologie des Ardennes, les motifs qui nous empêchent départager celte opinion. Ceux sur lesquels nous appuyons la nôtre sont les suivants : il existe constamment entre les calcaires coralliens et les calcaires à astartes une couche argileuse qui établit entre ces deux formations une limite bien tranchée. À la surface supérieure des calcaires à astartes , au contraire , il est très-difficile, pour ne pas dire impossible, de marquer une limite nette et assurée entre ce groupe et le Kin> meridge-clay. Dans la couche argileuse de la base des calcaires à astartes on rencontre Yostrea deltoidea, Sow., qui a été citée pendant longtemps par les géologues Anglais comme le fossile le plus caractéristique du Kimmeridge-cïay. Plusieurs autres fossiles de ce groupe et la gryphée virgule elle-même se retrouvent dans les diverses assises du calcaire à astartes , tellement que plusieurs géologues ont regardé les assises supérieures de cette formation comme dépendant des marnes kimmeridgiennes. Sans admettre précisément cette opinion, nous irons peut-être plus loin que ceux qui Font émise, quand, après avoir décrit les calcaires portfandiens de la Meuse, nous les comparerons aux autres terrains qui ont été décrits sous le même nom ; nous la citons, «n attendant, comme preuve de la liaison qui existe entre les deux groupes. Nous nous appuyerous enfin