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359 Les couches calcaires de cette formation étant Caicair presque toutes plus ou moins argileuses, il doit s'en f' trouver dans le nombre de propres à la fabrication de la chaux hydraulique. D'après les essais de M. Parandier, plusieurs bancs de Naix, de Delouze, de Marson, de Reffroi, de Naives-en-Blois, etc., contiendraient les éléments convenables pour donner, les uns des chaux faiblement ou moyennement hydrauliques , les autres des chaux éminemment hydrauliques et même des ciments. Malheureusement ces chaux ne se sont pas bien comportées dans les expériences directes. Dans les essais sous Teau, elles se hoursoufflaient et se délitaient à la longue ; et à l'air, de petits fragments de matière noirâtre isolée devenaient, au bout de quelque temps, des centres d'explosions, et faisaient complètement éclater les échantillons. M. Parandier attribue ce défaut à la présence de débris organiques. Il reconnaît cependant qu'un banc également fossilifère et analogue à celui dont on va voir l'analyse a donné de bons résultats ; doù il conclut, avec raison, que le mauvais succès des autres essais pourrait être dû à tout autre cause ; soit à la cuisson, soit à l'extinction, soit au mélange de cendres ou d'autres matières. Les travaux du souterrain creusé à Mauvage, pour le passage du canal de la Marne au Rhin, ont mis à nu plusieurs bancs de marnes et de calcaires marneux d'un gris-bleuâtre, plus ou moins foncé, parmi lesquels il en est qui, par leur composition, paraissent propres à la confection de la chaux hydraulique. Un échantillon d'un de ces calcaires analysé par M. Sauvage est formé des éléments suivants :
