Statistique géologique, minéralogique, minéralurgique et paléontologique du département de la Meuse.- Paris : Baillière, 1852. LII-694 p., 22 cm. [Image 423]

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385 dessinent une espèce de réseau détaché, lorsqu'elles s'étendent horizontalement à la surface des strates. La plus ou moins grande abondance des empreintes et des moules de fossiles fait varier la cassure qui est plus ou moins inégale, successivement raboteuse, esquilleuse , tranchante , conchoïdo-tranchante , conchoïde, plissée, ridée, à plis et rides plus ou moins serrés et souvent parallèles. » Sa plus grande puissance est de l m 60, et alors il se divise en quatre ou cinq strates variants entre 16 et 65 centimètres. Sa stratification devient obscure et disparaît aux endroits où il finit en coin. Elle n'est pas aussi nette que celle du calcaire gris-verdâtre, en raison de ce que les surfaces des couches s'accrochent pour ainsi dire l'une à l'autre par des étirements xyloïdes assez nombreux, dont quelquesuns existent aussi dans l'intérieur de la pierre. » {Mém. Soc. Géol. T. IV, p. 266.) Le calcaire tubuleux paraît plus développé dans l'arrondissement de Bar que dans le département de la'Haute-Marne. Quelques assises, celles surtout qui sont fossilifères, diffèrent peu de certains bancs des calcaires cariés. Cette roche fournit des moellons de très-bonne qualité. Il a près de 2 m dans quelques-unes des carrières de Dammarie. Ceux de Tremont et de plusieurs autres carrières sont employés dans les travaux publics. On en fait aussi des pavés. Dans les environs de Saudrupt, de Dammarie, de Montiers, etc., les constructions ordinaires se font le plus souvent avec des matériaux provenant de ces assises. Quelques-unes des carrières qui y sont ouvertes donnent cependant des pierres gélives.