Statistique géologique, minéralogique, minéralurgique et paléontologique du département de la Meuse.- Paris : Baillière, 1852. LII-694 p., 22 cm. [Image 432]

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392 parties où ces fragments sont nombreux , les vides qu'ils laissent entr'eux ne sont pas toujours entièrement remplis par les grains oolithiques. Ceux-ci sont assez fins, ronds ou allongés, formés de couches concentriques et souvent vides à l'intérieur. Vides ou pleins, ils laissent la plupart du temps dans les cassures leurs empreintes en creux sur les fragments dont ils sont détachés. Le ciment qui réunit les grains oolithiques et les fragments de coquilles est habituellement cristallin et d'un blanc grisâtre. Quelquefois la pierre elle-même devient presque entièrement cristalline. Elle est alors généralement dure, grenue, à tissu plein et serré, et dune couleur foncée, jaune-brun ou brun-roux. On observe toutes les gradations entre cette variété et l'oolithe vacuolaire proprement dite. D'autres fois, les parties dures ne sont pas continues ; elles forment une sorte de réticulation dont les vides sont remplis de parties plus tendres. Il arrive aussi que ces parties tendres ont été détruites , de sorte qu'il ne reste qu'une roche fortement cariée. Les fragments de coquilles que contiennent ces pierres paraissent appartenir à un petit nombre d'espèces , mais elles sont rarement entières. Ce n'est que dans quelques localités que Ton en rencontre des empreintes déterminables. On les trouve dans des lits coquiiliers moins agrégés el quelquefois marneux ou marno-sableux qui avoisinent l'oolithe vacuolaire plus abondamment que dans cette pierre elle-même. Il y a cependant des localités où certains bancs de l'oolithe même deviennent tout-à-fait coquiiliers. Les coquilles qu'ils contiennent ont été dé-