Statistique géologique, minéralogique, minéralurgique et paléontologique du département de la Meuse.- Paris : Baillière, 1852. LII-694 p., 22 cm. [Image 437]

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397 on voyait récemment, près d'une maison en construc' tion à l'ouest du village, une carrière présentant de bas en haut la coupe suivante : Calcaire tubuleux, (variété pleine et sans cavités), grisâtre, coquillier, divisé en 2 ou3 bancs. 1 40 Calcaire gris-verdâtre , dur, subfeuilleté 0 80 Calcaire coquillier , gris-jaunâtre pâle, brillant , grenu, de dureté moyenne. . . 0 80 A cent pas de là, une citerne dont le fond descendait presque au niveau de la carrière laissait voir 2 m de pierre morte verte et jaunâtre, divisée en trois bancs. Un peu plus à l'ouest on rencontre dans les champs des fragments de calcaire gris-verdâtre subfeuilîeté, de calcaire cloisonné, delà variété dure, grenue, subcristalline de l'oolilhe vacuolaire, et enfin une carrière de la variété coquillière de cette dernière roche. La partie supérieure de l'étage portlandien a été Failles affectée par des dislocations qui ont eu lieu vers la , . cla s e s1 i

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limite des départements de la Meuse, de la Marne et de la Haute-Marne. Nous avons déjà signalé (p. 85) la faille qui s'étend de Narcy (Haute-Marne) jusqu'au delà de Troisfontaines (Marne) , suivant une ligne brisée , passant près de Cousances, de Cousancelles, de Sommelonne et de Baudonvilliers, pour aller s'effacer dans les bois à l'est de Troisfontaines et de Cheminon. Cette faille est parfaitement indiquée sur la carte du dépôt de la guerre par le mouvement du terrain. Elle a produit une vallée dont le versant oriental, formé par les assises portlandiennes supé-

rieur.