Statistique géologique, minéralogique, minéralurgique et paléontologique du département de la Meuse.- Paris : Baillière, 1852. LII-694 p., 22 cm. [Image 441]

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recomblé les trous , aussitôt qu'ils ont rencontré ' une roche dure et sans avoir pris d'échantillons de cette roche. De sorte que nousn'avons pu constater si le limon rouge reposait directement sur les assises calcaires, ou s'il en était séparé par des stalagmites. Dans le dernier cas il y aurait eu lieu de continuer les fouilles, les stalagmites recouvrant presque toujours les dépôts ossifères dans les grottes de la FrancheComté et dans la plupart des autres cavernes à ossements antédiluviens. Dans le village d'Àncerville même on a découvert Grotte dai il y a un ou deux ans, en creusant un puits perdu même.1 *8 pour l'assainissement d'une cave, une grotte d'environ 20 m de longueur sur une largeur de 8 à 10 et dont la profondeur a été évaluée, d'après la durée de la chute des pierres, à environ 50 m . Vers le haut de cette cavité une galerie de 60 à 70 m de longueur, dont la largeur et la hauteur varient de l m 20 à 2 m , conduit à une cavité d'environ S m en carré, limitée par des talus formés de pierres éboulées et de terre sablonneuse, à travers lesquelles s'échappent des infiltrations. Une source assez abondante coule dans une partie de la galerie. Il y a également des cavités dans les environs de Grottes i Brillon. Il y a dans le bois de Soiru un puits naturel de 30 m de profondeur sur 5 à 6 de diamètre vers le fond. L'ouverture du puits est dans le terrain néocomien et le fond dans le calcaire. Il en existait un autre à l'est du village sous l'emplacement d'une maison récemment construite par M. Cordier fils, qui l'a fait fermer par une voûte avant de bâtir. 26